ALÈS Coup de fouet pour l’industrie cévenole
D’ici 2027, 40 millions d’euros seront injectés sur le bassin industriel alésien dans le cadre du contrat "territoires d’industrie".
« Vous avez réussi votre transition économique après l’arrêt des mines. » C’est le constat dressé par le préfet de l’Occitanie, Étienne Guyot, en déplacement ce lundi à Alès. Une visite pour la signature du contrat "territoires d’industrie" (2021-2027), le troisième du genre signé dans notre Région.
Avec un taux d’emploi de 13% dans l’industrie, le territoire alésien est le deuxième bassin industriel régional. « Nous avons créé un véritable écosystème avec des structures comme l’École des mines, des entreprises mais aussi notre guichet unique. Un lieu où tous les partenaires se retrouvent pour élaborer des projets », appuie le maire "Les Républicains", Max Roustan.
Dix projets retenus
L’édile en veut pour preuve l’essor du pôle mécanique d’Alès, créé il y a 20 ans, qui regroupe aujourd’hui 1 000 emplois. La politique alésienne prouve une fois de plus que « le secteur tertiaire n’est pas l’alpha et l’omega du développement économique », relève le préfet de Région.
Pour l’heure, la signature du contrat ne débloque pas de subventions. « Dix projets bénéficieront de fonds de l’État, de la Région et des différents partenaires », décrypte le conseiller régional socialiste, Fabrice Verdier. Au total, 40 millions d’euros devraient être investis pour financer une plateforme collaborative sur l’industrie du futur porté par l’École des mines d’Alès ou le centre de sécurité micro particules de SD tech Nano.
Le contrat "territoires d'industrie", est une mise en bouche avant la signature d'un nouveau contrat de plan État-Région qui, là-aussi, retiendra plusieurs projets à financer.
CM