ALÈS Le socialiste Arnaud Bord se retire de l'alliance du Printemps alésien
Il avait déjà dit son désaccord en conseil municipal, le 2 octobre. Voyant apparaître, sur les réseaux sociaux, un message de membres de l'alliance de gauche demandant le retrait des délégations de Christian Chambon, au nom de la suspension à titre conservatoire de sa fonction de principal du collège de Salindres, Arnaud Bord a considéré que c'était la goutte de trop. Il se retire de l'alliance, tout en promettant une "opposition constructive".
"À l’heure où les élus subissent de plus en plus de violences, tant verbales que physiques, je trouve plus que déplacé de mettre en exergue des difficultés professionnelles et donc personnelles dans la sphère publique, dans l’enceinte même de notre assemblée, sans qu’aucun élément public et avéré ne puisse faire lien avec sa fonction publique d’élu." Dans son communiqué, Arnaud Bord explicite les raisons qui l'avaient déjà amené à se désolidariser de son groupe lors du conseil municipal du 2 octobre (relire ici).
"Je reste donc constant dans ma position tout en rappelant qu’une fois les éléments connus, si la situation l’impose, je ne manquerai pas de m’exprimer publiquement." Mais le double épisode laisse des traces, pour l'élu socialiste, qui reproche notamment "la manière dont les élus du Printemps Alésien abordent le débat public sur Alès et Alès Agglomération".
"Malgré mes multiples alertes internes sur le sujet, la voie choisie ne me correspond pas, poursuit Arnaud Bord, et ne correspond pas à ma vision de la pratique de la politique locale. De fait, et en conséquence, je prends la décision ce jour, à titre personnel, de me retirer de toutes les activités du Printemps Alésien. Je ne souhaite plus dans ces conditions être associé aux écrits, prises de paroles et décisions."
Le socialiste, qui dit regretter d'en arriver à une telle extrêmité, confirme "rester dans l’opposition, mais une opposition constructive pour les Alésiens et les Alésiennes sans posture ni attaques ad-nominem".