ÉDITORIAL Ces généreux travailleurs des dimanches électoraux
Les élections législatives des dimanches 30 juin et 7 juillet ont perturbé les plans de certains qui ont mis de côté leurs vacances pour accomplir leur devoir de citoyen en assurant la bonne tenue des bureaux de vote.
Le 9 juin dernier, au soir des élections européennes, le président de la République n’a pas fait que des heureux en annonçant qu’il allait dissoudre l’Assemblée nationale et, surtout, en dévoilant les dates des Législatives anticipées : les 30 juin et 7 juillet. Branle-bas dans les agendas des présidents, assesseurs et secrétaires. Chacun scrute son planning. En ce début d’été, c’est bien normal, beaucoup avaient prévu des vacances ou des week-end en famille ou entre amis. En quelques minutes, Emmanuel Macron a tout chamboulé. Deux dimanches consécutifs sacrifiés pour ceux qui sont le plus souvent maires, adjoints et conseillers municipaux et qui jonglent déjà avec des agendas surchargés. Qu’il en faut du dévouement, du civisme, pour mettre de côté sa vie personnelle et se présenter un dimanche matin, à 8h, devant la porte d’une école déserte tout en sachant qu’on en ressortira 10, 11, 12 heures plus tard. Des heures qui ne seront évidemment pas payées double. Même pas simple. Alors, ce dimanche, pour ceux qui se déplaceront au bureau de vote, en plus de glisser votre bulletin dans l’urne, glissez un petit mot amical à ces bénévoles de la nation. Ils le méritent.