ÉDITORIAL Un ministre gardois s'en va, d'autres pourraient arriver...

L'Alésien Aurélien Rousseau n'est plus le ministre de la Santé
- Photo MaxPPPAurélien Rousseau a pris la porte tout seul et a démissionné après le vote favorable de la majorité présidentielle sur la loi Immigration.
Plus de vingt ans d'attente pour avoir un ministre gardois, et voilà que cinq mois plus tard il est déjà sur le départ. Non pas parce qu'Aurélien Rousseau a été débarqué du ministère de la Santé dans le cadre d'un remaniement, c'est lui qui a pris la porte tout seul et a démissionné après le vote favorable de la majorité présidentielle sur la loi Immigration. Toute la Gauche salue cette initiative du Gardois. Même si l'on peut s'interroger sur les attentes initiales de cet acteur politique venu des rangs communistes, élu municipal à Saint-Hilaire de Brethmas, qui a franchi la porte du macronisme depuis plusieurs mois. Le passage en force sur les retraites étant déjà un signe évident que le chef de l'État gouvernait à Droite depuis bien longtemps. Il n'y a pas de fumée sans feu. Peut-être qu'au début du premier mandat, en 2017, les progressistes venus du Parti socialiste ont imaginé que l'ancien ministre de l'Économie de François Hollande pouvait offrir au pays un grand mouvement centriste en capacité de prendre le meilleur du libéralisme et le coeur du socialisme. Très rapidement, les lois en défaveur des sans-emploi, le refus de donner un coup de pouce aux travailleurs précaires, la volonté d'encourager le travail comme source unique d'émancipation étaient des signes évidents d'une politique assumée. Depuis sa réélection et son échec aux législatives qui ont suivi, Emmanuel Macron n'a plus qu'une idée en tête : s'allier avec Les Républicains avec l'aide de l'ancien président Nicolas Sarkozy. D'ailleurs, ce dernier a dû applaudir des deux mains le vote de lundi soir. Ce sont ses idées soufflées par un certain Patrick Buisson qui l'ont emporté. L'intellectuel biberonné à l'idéologie d'extrême-droite qui avait réussi un premier pari en 2007 avec la création d'un ministère de l'Immigration et de l'identité nationale, pourrait parvenir à ses fins. Dix ans après, le conseiller de l'ombre du président Sarkozy semble encore hanter l'Élysée. Et pourrait en 2027 faire triompher ses idées. Le Gard, dans le même temps, pourrait lui aussi retrouver un ministre issu de son territoire. Pourquoi pas l'un des députés RN ou qui sait, le maire de Beaucaire ?
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