Publié il y a 1 jour - Mise à jour le 24.03.2025 - Coralie Mollaret - 2 min  - vu 831 fois

EXPRESSO Municipales : le chef d’entreprise Jean-Antoine Bunoz candidat à Poulx

Jean-Antoine Bunoz est le quatrième candidat déclaré à Poulx

Jean-Antoine Bunoz est le quatrième candidat déclaré à Poulx

- Coralie Mollaret

Un candidat de plus… À Poulx, la fin du règne de Patrice Quittard ouvre le champ des possibles, tant pour la majorité que pour l’opposition. Jean-Antoine Bunoz, chef d’entreprise, est le quatrième candidat à s’être déclaré.

Les deux pieds dans l’opposition. Jean-Antoine Bunoz est gérant de l’entreprise Pertuis Froid, comptant 14 salariés, et président de la zone d’activité de Grézan à Nimes. Lors des dernières municipales en 2020, il avait perdu « de 51 voix » face au maire sortant, Patrice Quittard. À l’approche du prochain scrutin, il décide de retenter sa chance : « Malheureusement, l’équipe sortante a été plombée par la maladie du maire. Quand il n’y a pas de chef, il n’y a personne pour décider. Cela a provoqué une sorte de léthargie chez les adjoints », assure-t-il. 

Ses critiques à l’encontre de la majorité municipale sont nombreuses. L’opposant s'attaque notamment à la création de la halle couverte, pour laquelle il a déposé un recours : « Ces halles, situées au fond du village et perdues dans un champ, ne servent à rien… D’autant plus que nous manquons cruellement de places pour les associations. Ce lieu sera surtout le repaire de personnes alcoolisées et de pigeons. » L’espace de coworking en prend aussi pour son grade : « On a aménagé un local à 300 000 € pour rien, puisque les gens sont déjà équipés chez eux… »

Au-delà des critiques, Jean-Antoine Bunoz a quelques propositions à formuler : sa priorité sera de créer une maison médicale et une maison des associations. En juillet prochain, il prévoit de confier la gestion de son entreprise à ses enfants, ce qui lui permettra de se consacrer pleinement à la politique et, espère-t-il, à la mairie : « Être maire, c’est un travail à plein temps. »

Bien qu’adhérant aux Républicains, il tient à souligner que, au niveau local, ce sont les hommes et les femmes qui comptent avant tout : « J’ai toujours eu cette certitude que les hommes ne sont pas différents selon les étiquettes », précise-t-il. Il ajoute d’ailleurs : « J’ai été adjoint à Caveirac sous Francis Servière, un maire plutôt à gauche. » 

Coralie Mollaret

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