EXPRESSO Nîmes : suite et fin de l’affaire de la piscine de Françoise Dumas
Ce samedi en conseil municipal, la ville de Nîmes vendra à l’ancienne élue nîmoise un terrain sur lequel a empiété la construction de sa piscine.
L’affaire avait mis en ébullition une partie de la classe politique avant de faire « pschitt ». En novembre 2019, il avait été reproché à Françoise Dumas - alors députée nîmoise - d’avoir construit sa piscine sans permis de construire. Françoise Dumas a bien indiqué avoir déposé une demande de travaux. L’administrée n’a toutefois pas reçu d’autorisation formelle, ni - et c’est ça qui compte - de refus de la ville. L’enquête préliminaire a été classée.
« Sa piscine lui aura coûté très cher ! »
Du reste, Françoise Dumas a construit sa piscine en empiétant sur un terrain communal, la parcelle « CK 1167 ». Un terrain propriété de la ville qui, avec d’autres parcelles, est réservé pour la construction d’un réservoir d’eau potable par Nîmes métropole, dont c’est la compétence. De cette parcelle, la ville vendra à son administratif 668 mètres carrés pour un montant de 23 380 €.
« Françoise Dumas achète un terrain permettant de régulariser une situation qui, disons-le, avait échappé à tout le monde », commente l’un des élus de la mairie nîmoise. Et de défendre : « On ne peut même pas nous taxer de trouver des solutions politiques puisqu’elle n’a plus de fonction… Finalement, sa piscine lui aura coûté très cher ! ».
À noter que la Nîmoise devra ensuite délimiter sa nouvelle propriété avec une clôture, histoire d’éviter de nouveaux empiétements de terrain. Si jamais lui venait l'idée de construire d'autres piscines...