Publié il y a 2 mois - Mise à jour le 04.09.2024 - Coralie Mollaret - 2 min  - vu 429 fois

EXPRESSO Tarifs des transports : les grands esprits (de Gauche) se rencontrent

À chacun son affiche ! Sur les réseaux sociaux, le secrétaire du PS nîmois, Nicolas Nadal, et son homologue communiste, Denis Lanoy, ont détourné des affiches pour dénoncer la hausse des tarifs des transports. Un partage, à quelques heures d’intervalle, qui fait sourire... 

Y a-t-il eu plagiat ou s’agit-il d’un simple coïncidence ? À Nîmes, la rentrée de la Gauche se fait sur les chapeaux de roues. Et c’est le cas de le dire ! Au cœur de leur préoccupation : la hausse des tarifs des transports scolaires. Le parti socialiste, par la voix de son secrétaire nîmois Nicolas Nadal, ainsi que le Parti communiste se sont indignés de cette décision. Chacun a publié, a quelques heures d’intervalle, une affiche sur les réseaux sociaux. 

Hausse des tarifs pour les scolaires, gratuité pour les plus de 70 ans 

C’est au printemps dernier que les élus de Nîmes métropole, présidée par le président LR Franck Proust, ont voté ladite hausse pour cette rentrée 2024. Dans le détail, le pass deux voyages (aller-retour) passe de 45 € à 70 € par an. Le pass illimité, lui, augmente de 70 € à 90 €. Selon l’Agglo, la hausse reste raisonnable, d’autant qu’avant l’arrivée de Franck Proust en 2020, les transports scolaires atteignaient la somme de 160 € annuel. 

C’est le socialiste Nicolas Nadal qui a dégainé le premier sur les réseaux sociaux. Ce dernier a fait part de son mécontentement en prenant l’affiche de la campagne de communication de l’Agglo qui vante la gratuité des bus pour les plus de 70 ans. Le PCF, lui, est allé un peu plus loin en détournant aussi la campagne de communication, affichant : « Dès le 1ᵉʳ septembre, les transports plus chers ». Et d’ajouter : « Bonne rentrée avec Franck Proust ! » 

À Gauche, la question des transports est au cœur des préoccupations. En avril, Nicolas Nadal recevait le maire de Montpellier, Michaël Delafosse, pour qu'il explique sa politique de gratuité. Quant au PCF, les militants se réunissent régulièrement pour commenter les décisions de la Droite nîmoise au pouvoir. Reste à savoir si, à deux ans des élections municipales, un homme ou une femme canalisera toute cette énergie, dans le but de proposer aux Nîmois un projet alternatif à celui de l’actuelle majorité. 

Coralie Mollaret

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