C’est sous un soleil de plomb, annonçant un été caniculaire, que la première première pierre de la halle des sports a été posée, ce jeudi matin au Mas de Vignoles. Une pose symbolique puisque une partie des fondations a déjà été construite. D’un coût total de 24 millions d’euros, l’édifice doit abriter les 18 associations sportives logées au stade des Costières, voué - a priori - à la démolition pour que le président de Nîmes Olympique, Rani Assaf, puisse construire son nouveau stade de football, commerces et autres logements.

Les travaux devraient durer un an, s’achevant à l’été 2024. C’est le cabinet A+ Architecture qui a imaginé la structure. Ce dernier est connu à Nîmes pour avoir participé à la création du Musée de la romanité, le collège Ada Lovelace au Mas de Mingue ou la base de la sécurité civile. « Nous sommes installés à Nîmes depuis deux ans. Notre cabinet compte une centaine de personnes. C’est grâce à des projets comme cela que l’on gagne en référence », explique son représentant.

Concernant la halle des sports, son emprise au sol est de 9 500 m2. Ce qui saute aux yeux, sur les plans ,« c’est la façade qui, telle une enveloppe, dissimule les différentes salles sportives rectangulaires », commente l'architecte Gilles Gal. Pour la ville, ce projet participe à la requalification du sud nîmois. « Il est important d’offrir aux Nîmois un nouvel écrin pour leur permettre de pratiquer leurs disciplines sportives dans des conditions optimales », souligne le maire Jean-Paul Fournier.

Le bâtiment se composera de diverses salles dédiées aux pratiques sportives (gymnastique, sports de combat, le basket, les handisports…). À relever : une salle pour la gymnastique artistique avec 480 places une tribune, une salle dédiée à la gymnastique rythmique, une salle omnisports équipée d’un mur d’escalade avec 210 places en tribunes, une salle polyvalente pouvant accueillir 880 personnes, une salle d’escrime de 14 pistes, une salle de sports de combat.

Enfin, le bâtiment répond aux normes environnementales avec la mise en place de 16 sondes géothermiques enfouies à plus de 150 mètres de profondeur. Un dispositif qui permettrait d’utiliser les calories du sol sans pour autant prélever l’eau des nappes. Les murs et la charpente sont en ossature bois. Sans compter qu’une partie du toit du bâtiment dispose de panneaux photovoltaïques. Il sera possible, à terme, de recouvrir entièrement le toit.