Dans l'attente d'une organisation départementale de la Nupes, le Parti socialiste suspend sa participation aux initiatives locales notamment avec les Insoumis. 

La semaine dernière à Nîmes, les anciens candidats aux élections législatives, Nicolas Cadène sur la 6e circonscription et Charles Ménard sur la 1e, ont organisé conjointement leur assemblée générale. Objectif affiché : « Nous souhaitons conserver la dynamique des élections au cas où il y aurait une dissolution, mais aussi faire vivre la Nupes à l’échelle des territoires, en s’emparant de sujets aussi bien nationaux que locaux », détaillait alors le Nîmois Nicolas Cadène. Visiblement, cette position n'a pas plu à tout le monde, en particulier aux socialistes.

Pour le premier fédéral Arnaud Bord : « La Nupes se cantonne aux débats nationaux et aux enjeux législatifs, en aucun cas la Nupes a vocation à s’emparer des enjeux locaux. » Le Parti socialiste craindrait-il que les Insoumis pensent déjà à se mettre en orbite pour les prochaines élections municipales ? Ces prochains jours, les socialistes s'engageront « à mettre en place une coordination départementale » et non une organisation par circonscription, comme le souhaitent les Insoumis. 

Cette coordination aura pour but de « mobiliser, coordonner et déployer les forces militantes sur le territoire afin de porter, promouvoir les enjeux des débats parlementaires comme le référendum d'initiative partagée sur la taxation des superprofits ou encore la réforme des retraites ». En attendant, le PS « ne participe plus aux initiatives locales tant que cette coordination ne sera pas mise en place.»

Et de conclure en rappelant : « La communication, les actions, au nom de la Nupes doivent se faire collectivement, en accord avec l’ensemble des signataires (...) Personne ne peut se prévaloir, individuellement, de quelconque responsabilité et ou capacité de représentation officielle de la Nupes, mis à part bien évidemment Miche Sala, député de la 5e circonscription.» 

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com

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