Publié il y a 3 mois - Mise à jour le 07.08.2024 - Coralie Mollaret - 3 min  - vu 1136 fois

GARD Que vont faire vos députés à l'Assemblée nationale ?

Dans la foulée de l’élection de la présidente de l’Assemblée nationale, les députés ont été répartis dans différentes commissions. Des groupes de travail chargés d’examiner les projets du Gouvernement et autres propositions de loi rédigées par les parlementaires eux-mêmes. 

Yoann Gillet, député RN de la 1e circonscription du Gard : « Je siège de nouveau à la Commission des lois. C’est la Commission la plus chargée de l’Assemblée, elle traite de différents sujets : immigration, sécurité, justice, collectivités territoriales… Ça permet d’aborder diverses questions en lien avec les enjeux de ma circonscription (...) Concernant la rentrée parlementaire, c'est en octobre d'habitude mais nous n'avons pas plus d'information, le nouveau Gouvernement n'ayant pas été formé. » Cette commission est présidée par le député Renaissance de Gironde, Florent Boudié. Elle compte 79 députés membres.

Le député RN Nicolas Meizonnet, élu sur la 2e circonscription : « Moi aussi, je rempile, mais à la Commission des Affaires économiques. Elle est aussi très transversale puisque nous y abordons les questions relatives au tourisme, l’agriculture ou la pêche concernant particulièrement mon territoire. J’ai reçu une convocation le 4 septembre avec un ordre du jour assez léger. Je ne sais pas si, d’ici là, un nouveau Gouvernement aura été nommé ». À savoir que la Constitution n’impose pas de délai au chef de l’État pour former un Gouvernement. Enfin, le président de la Commission des Affaires économiques est Antoine Armand, député Renaissance de Haute-Savoie. 

La députée de la 3e circonscription, Pascale Bordes, est elle aussi reconduite à la Commission des lois. Elle en est même l'une des vice-présidentes : « Ce titre est purement honorifique, il n’y a pas de revenu en plus », commente l’intéressée. Cette fonction permet toutefois « d’avoir le planning des réunions en amont et de pouvoir assister à des événements particuliers comme, ce vendredi, la visite de la cellule de crise du comité olympique ». Et d'ajouter : « C’est vrai, c’est la Commission la plus chronophage, mais étant avocate, je ne vois pas où j’aurais pu être plus utile ».

Pierre Meurin, député RN de la 4e circonscription du Gard : « J’ai choisi de rester à la Commission du développement durable. En étant parlementaire, nous avons un rôle pour aider à faire avancer les projets du territoire. Dans ma circonscription, je pense aux infrastructures routières. Si les élus locaux y travaillent depuis des années, je leur ai déjà dit que j'étais à leur disposition pour les aider… Certes, nous sommes dans l’opposition, mais notre statut de parlementaire peut parfois débloquer certaines situations. » La présidente de la Commission développement durable est Sandrine Le Feu, députée du Finistère et membre du camp présidentiel.

Alexandre Allegret-Pilot, député LR-RN de la 5e circonscription du Gard : « J'ai choisi la Commission des Affaires économiques pour deux raisons : d'une part, mettre à contribution ma connaissance de l'économie et du monde de l'entreprise, d'autre part relever le défi de la création de richesse et d'augmentation du pouvoir d'achat. Cela correspond tant au mandat confié par les Gardois qu'à la nécessité de résorber la pauvreté sur notre circonscription et de libérer les énergies sur le territoire. »

Sylvie Josserand, députée RN de la 6e circonscription du Gard : « J’ai choisi de siéger à la Commission des Affaires étrangères (présidée par Jean-Noël Barrot, député MoDem des Yvelines, ndlr). J’ai un intérêt de longue date pour la géopolitique. Par le passé, j’ai travaillé avec Roland Dumas, ancien ministre des affaires étrangères de François Mitterrand. Et j’ai également été élue au Parlement européen en juin 2024. » En raison du non-cumul des mandats, elle a démissionné du Parlement européen pour occuper son mandat à l’Assemblée nationale.

Coralie Mollaret

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