Entouré d’élus locaux, le candidat Les Républicains Frédéric Touzellier a de nouveau présenté sa candidature aux Législatives, ce mercredi, depuis la manade Agnel au Cailar. 

Ça y est, la course aux Législatives est officiellement lancée. Sur la deuxième circonscription du Gard, qui s’étire du Grau-du-Roi au Pays de Sommières, le combat est rude. « Je ne suis pas un candidat qui est là par vengeance ni par opportunisme », balance d’emblée le maire de Générac, candidat LR aux Législatives des 12 et 19 juin, Frédéric Touzellier. Ça commence bien... L'édile fait d'abord référence au candidat Reconquête, Anthony Leroy, désireux d'en découdre avec le député RN sortant, Nicolas Meizonnet, puis à l’ancien président de Nîmes métropole, Yvan Lachaud, soutenu par En Marche et Horizons.

Ce mercredi, depuis la manade Agnel du Cailar, Frédéric Touzellier a refait parler de lui après son entrée en campagne, opérée en mars à Saint-Gilles. Une éternité en politique... « Ça fait deux mois que nous avons choisi de nous investir au nom de l’union de la Droite et du Centre », rappelle l’édile, entouré d’homologues tels que le maire de Bernis, Langlade, Gallargues, Fontanès, ou encore Aubais. « Si autant d’élus nous soutiennent, ça prouve que nous sommes dans le vrai ! », pense Frédéric Touzellier. Et le « vrai » pour le candidat, c'est « une présence quotidienne sur ce territoire ». Sa suppléante Saint-Laurentaise, Marilyne Foullon, enfonce : « Cette deuxième circonscription, j’y suis née, j’y vis, j'y travaille ! »  

Cet ancrage local réussira-t-il à faire oublier la gifle des Républicains à la Présidentielle ? Si les élections législatives se jouent sur des circonscriptions (il y en a six dans le Gard, NDLR), le député est un parlementaire dont le rôle est de faire la loi et contrôler l’action du Gouvernement notamment par le biais des commissions d'enquête. Pour la Droite - qui dispose d'une centaine de députés à l'Assemblée nationale -, le défi est de taille, surtout qu'en Petite Camargue Marine Le Pen a réalisé son meilleure score : 33,8 % engrangé au premier tour contre 21,1 % pour Emmanuel Macron et 18,3 % pour Jean-Luc Mélenchon. Valérie Pécresse étant à la peine avec 3,5 %. 

« On sait que ce n’est pas évident ! », assume Frédéric Touzellier qui a n'a pas mis la photo de Valérie Pécresse sur son tract de campagne. Les candidats LR entendent se battre jusqu’au bout. Dans une élection marquée probablement par une forte abstention, chaque voix compte. Les candidats souhaitent marquer les esprits des acteurs du territoire. S'ils sont élus, ils promettent de s'occuper du monde agricole touché par la salinité des sols ou de défendre les traditions : « Il faudrait amener de l’eau douce dans les cultures. C’est un budget conséquent auquel l’État doit prendre toute sa part ». Quant aux manades, sa suppléante propose de mettre « les traditions au cœur de nos écoles pour que les jeunes se sentent concernés. Nous demanderons aussi le passage de la TVA à 10 % pour la course camarguaise ».

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com

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