LÉGISLATIVES Valérie Rouverand veut barrer la route aux « Extrêmes »
L'élue d'opposition de la ville de Nîmes et candidate « Ensemble » La majorité présidentielle, sur la première circonscription du Gard, a lancé sa campagne pour les législatives. Elle a attaqué frontalement le Nouveau front populaire et le Rassemblement National.
« L’heure est grave ! Si j’ai accepté de me présenter, c’est pour barrer la route aux Extrêmes ». Devant une trentaine de personnes, Valérie Rouverand a lancé sa campagne pour les élections législatives, des 30 juin et 7 juillet, en insistant sur l’importance du moment. Dans le Mini-Bar du quartier nîmois de Castanet, la candidate « Ensemble » La Majorité présidentielle dans la première circonscription du Gard, s’est exprimée pendant environ une heure. Mais c'est d'abord Christian Ciscar, son suppléant, qui s’est brièvement présenté : « Je suis un chef d’entreprise de Castanet et il n’est pas question que le chaos s’installe sur mon territoire ! ». Comprenez, ni le Nouveau front populaire, ni le Rassemblement national.
« Si on continu, on atteindra le plein emploi »
De ces deux formations politiques, il en a été beaucoup question lors de cette soirée. Ils étaient les deux cibles privilégiées de Valérie Rouverand. C’est d’abord le RN qui a essuyé les vives critiques de la Nîmoise : « Le Rassemblement national a menti aux Français. Il y a une loi européenne sur l’immigration, mais le RN ne l’a pas votée. Jordan Bardella rétropédale tous les jours sur les retraites ». Puis La France Insoumise en a pris pour son grade : « Avec eux, c’est la banqueroute et plus de richesse. Qui va payer leurs projets ? ». Logiquement, Valerie Rouverand a défendu l’action gouvernementale : « Il ne faut pas oublier le plan de relance qui a sauvé beaucoup d’artisans. Aujourd’hui, le nombre de demandeurs d’emploi a baissé à 7% et si on continu, on atteindra le plein emploi ».
« Vous allez m’aider à être au second tour et à remporter cette élection ! »
Puis, les militants et les curieux, qui étaient venus pour découvrir la candidate, ont pris la parole. Des avis divers et variés en sont ressortis : « La Gauche, ce sont des pourris qui collaborent avec des antisémites », « Les Extrêmes veulent le chaos » ou encore « Il faut faire l’éloge de Macron et son bilan ! » Le Président de la République est en revanche le grand absent des affiches et des tracs de campagne de Valerie Rouverand qui lui a préféré le Premier ministre Gabriel Attal. À une personne qui lui demandait « Dans l’hypothèse où vous serez battue au premier tour, quelle consigne nous donnez-vous ? » La candidate macroniste a répondu d’un ton offensif : « Vous allez m’aider à être au second tour et à remporter cette élection ! ».