NÎMES André Vallini, secrétaire d'Etat, ne veut pas "diminuer les effectifs de la fonction publique"
En marge de sa participation à l'Assemblée générale des télévisions locales de France à l'hôtel de l'Imperator, André Vallini s'est exprimé sur la loi NOTRe.
Sa mission est de promouvoir une loi qui ne fait pas l'unanimité, c'est le moins que l'on puisse dire. Hier, alors que André Vallini était à l'hôtel de l'Imperator, les maires du Gard manifestaient devant la préfecture leur mécontentement en vue des baisses des dotations de l'Etat aux communes prévues par la loi NOTRe. Des coupes budgétaires qui devraient permettre de faire des économies, mais combien ? Pour le secrétaire d'Etat, la vision est sur du long terme. "C'est difficile à dire, cela va se faire sur la durée. Au début du quinquennat, on entendait l'opposition nous dire "faites des reformes structurelles", en voilà une dont les effets vont se jouer à 10 ou 15 ans en terme d'économie." Mutualiser les services, supprimer les doublons, ou rationaliser la gestion publique, autant d'objectifs visés par la loi NOTRe. Mais André Vallini le certifie, la réforme ne touchera pas aux effectifs de la fonction publique. "Il est question de les effectifs, pas de les diminuer. Rien que ça, cela aboutirait à une économie de 6 milliards d'euros sur cinq ans."
Le secrétaire d'Etat s'est ensuite rendu au Carré d'Art où il a tenu une conférence-débat sur le thème "Après la loi NOTRe : quelles opportunités pour une action publique plus performante ? ".
Baptiste Manzinali