NÎMES Harcèlement scolaire : le travail exemplaire de l’école de Valdegour

Ateliers sur l’égalité fille/garçon, apprentissage de langues étrangères, débats philosophiques… En cette Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, l’adjoint du Dasen, Régis Begorre, a découvert le travail conduit par l’équipe éducative de l'école primaire Paul-Marcelin.
En France, depuis 2015, chaque jeudi suivant les vacances de la Toussaint est consacré à la lutte contre le harcèlement scolaire. À cette occasion, l’adjoint au Dasen du Gard (Directeur académique des services de l’Éducation nationale), Régis Begorre, s’est rendu à l’école primaire Paul-Marcelin. Le fonctionnaire a rencontré l’équipe pédagogique, des parents ainsi que plusieurs enfants pour découvrir les actions mises en place dans cet établissement de 240 élèves.
Pour « vivre en paix », l’école s’est fixée cinq ambitions, dont « l’alliance éducative » : « Nous sommes unis, les professeurs assistent tous aux récréations. Nous communiquons beaucoup entre nous et réagissons au moindre conflit », souligne la directrice Magali Ponge, dans le métier depuis une vingtaine d’années. Et d’assurer qu'aujourd'hui « le regard porté sur les enfants a vraiment changé ».
Face au responsable académique, une parent d’élève, Virginie, fait remarquer : « Le harcèlement scolaire se subit plutôt au collège. Dans le primaire, c’est plus de la prévention. » Une prévention qui passe par l’apprentissage de la différence avec des « débats philosophiques » tels que : la différence entre un ami et un copain ; l’égalité entre les filles et les garçons. « Par exemple, un garçon peut très bien faire de la danse et une fille de la boxe », fait remarquer la petite Nayla.
Une fillette qui, en maternelle, se souvient encore, les larmes aux yeux : « Un enfant n’a pas voulu jouer avec moi parce qu’il m’a dit que j’étais noir. J’en ai parlé à mon frère… Il a été très en colère. Du coup, je me suis dit que si ça arrivait de nouveau, je ne lui en parlerai plus. » Face à cette déclaration bouleversante, le professeur Bruno Arcangioli répond calmement : « C’est un écart. Nous, on appelle directement les parents. C’est un écart qui ne doit plus se reproduire. »
Avec ses camarades, la petite Nayla participe également à des ateliers pour apprendre le sens de plusieurs mots comme la bienveillance ou l’autodérision : « Quand je tombe, par exemple, on se moque de moi. Alors je peux rigoler aussi comme ça, j’ai moins honte ! » Autre activité : à raison de deux heures par semaine, les enfants découvrent des langues étrangères, l’Anglais et l’Allemand, pour se familiariser à d’autres cultures. L’apprentissage des différences étant une source inépuisable de richesses.
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