NÎMES MÉTROPOLE Enseignement supérieur : Vincent Bouget n’arrive plus à suivre…
Au regard des différentes subventions accordées à des établissements d’enseignement supérieur, l’élu d’opposition Vincent Bouget demande à ce que Nîmes métropole soutienne aussi l’école des Beaux-arts.
Les Beaux-arts, c’est un peu le sujet de prédilection de la Gauche nîmoise, incarnée principalement aujourd’hui par le communiste Vincent Bouget. Lundi, en conseil communautaire, l’élu a avoué que « les doctrines de Nîmes métropole en matière de développement supérieur ne sont pas très évidentes à suivre… ». Une intervention au moment où Daniel-Jean Valade, vice-président de Nîmes Métropole, délégué à l’enseignement supérieur, mettait au vote des élus une série de subventions à attribuer aux établissements d’enseignement supérieur.
Dans le lot, une enveloppe de 2 000€ accordée au lycée et pôle Sup Saint-Vincent-de-Paul pour l'organisation d'une journée d’intégration du 4 septembre dernier. « Cet évènement a permis de réunir des étudiants et des partenaires économiques, soit 500 personnes », poursuit Daniel-Jean Valade, ajoutant avec sa faconde bien connue : « J’y étais et j’ai chanté les mérites de Nîmes métropole ! »
Pourquoi pas les Beaux-arts ?
Le nez dans le dossier, Vincent Bouget considère que 2 000€ pour « une journée d’intégration qui en a coûté 17 000€, c’est un peu tiré par les cheveux ». D’autant qu’une autre délibération vise, là aussi, à « financer la mise en place de cursus de formation supérieur ». Le communiste saute alors sur l'occasion : « il y a un établissement supérieur dans lequel l’Agglo pourrait entrer : l’école des Beaux-arts. Un établissement de renom national voir international, dont les diplômes permettent une insertion dans la vie professionnelle et ce, dans de très nombreux domaines ».
Pas question pour la majorité Les Républicains conduite par Franck Proust qui rappelle ne pas avoir la compétence « enseignement supérieur » : « Nous intervenons au titre du développement économique avec un financement des programmes Erasmus et Erasmus + », réagit Daniel-Jean Valade, exhortant Vincent Bouget de ne pas trop tirer sur ses cheveux : « Je ne sais plus ce qu’il va me rester ! »