NÎMES Tebib, Cadène, Boré, Rouvérand… En marche vers les municipales !
Du beau monde, hier soir à l'Ever In... Plusieurs "marcheurs" ou potentiels partenaires du parti présidentiel se sont retrouvés pour parler des municipales en 2020.
C’est un Graal qu’aspirent à décrocher plusieurs Nîmois : l’investiture ou le soutien de La République en marche pour les élections municipales. Un scrutin qui se déroulera l’an prochain, les 15 et 22 mars. Pour l’heure, la CNI (Commission nationale d’investiture) n’a toujours pas fait son choix. Que faire à Nîmes ? Quelle stratégie adopter ? Investir un candidat En marche ou s'allier avec un candidat ?
À Nîmes, quelle stratégie ?
Dans le Gard, le référent Jérôme Talon milite, lui, pour la présence d'En Marche, dès le premier tour. Une manière de poursuivre l’implantation du parti sur le territoire. Tous ne sont pas de cet avis… Certains "marcheurs" voyant, dans l'alliance immédiate, un moyen plus sûr d'obtenir des élus. Une proposition dès le mois de septembre pourrait être présentée par le co-président de la CNI, Alain Richard.
En attendant, le microcosme s’agite. Hier soir à l’Ever In, trois comités En Marche (Le Gard en marche, En Marche Nîmes Sud, En Marche Nîmes) ont organisé une petite rencontre avec le président de l’USAM, David Tebib, et le socialiste, rapporteur national de l’Observatoire de la laïcité, Nicolas Cadène. « C’était plus un moment convivial et informel pour apprendre à se connaître qu’une réflexion sur le programme », commente l’une de nos sources.
Les 70 personnes présentes étaient essentiellement des "marcheurs" : animateurs de comités, militants ou nouvelles recrues, comme la conseillère municipale Valérie Rouvérand, fidèle d’Yvan Lachaud. Le président centriste de Nîmes métropole qui demande, lui aussi, le soutien d’En Marche pour 2020. La liste est décidément longue !
Boré et Cadène en soutien ?
À noter également, la présence de potentiels partenaires, comme Jean-Paul Boré, leader de l’association TPNA (Tous pour Nîmes et son agglomération). En 2014, l’ex-candidat aux municipales avait raté de peu le second tour, récoltant l’honorable score de 9,23% des voix. « Il a dit qu’il était prêt à soutenir la démarche. Bon après, il fait de la politique. Il ne va pas livrer ses travaux et son projet, sans rien n’attendre en retour », analyse notre source.
Le socialiste Nicolas Cadène a aussi provoqué la curiosité. « Tout le monde n'a pas très bien compris sa position. Il a dit qu’il était complémentaire de David Tebib et qu’il était prêt à travailler avec lui et tous les progressistes. Il semblerait donc qu'il soit susceptible de se ranger derrière lui… Il faut dire qu’avec le Parti socialiste, les choses semblent compromises », raconte une autre de nos sources.
Enfin, parmi les absents, le "marcheur" de la première heure, Souheil Abdo, qui organisait lui aussi une réunion à la Grande Bourse. « Il n’a pas fait ça exprès, mais c’est vrai qu’à Nîmes certains ne prennent pas sa candidature au sérieux. Alors qu'il est pourtant là depuis le début », constate une "marcheuse". Prochaine réunion "informelle" fin août.
Coralie Mollaret
coralie.mollaret@objectifgard.com
Edité : Suite à notre article, Nicolas Cadène et David Tebib ont adressé un email commun à notre rédaction : "Hier soir, partageant les mêmes valeurs et la même volonté de se mettre au service des Nîmoises et des Nîmois, nous nous sommes réunis, au même niveau, à l'Ever'in à l'invitation de Laurent Mespoulet, pour exposer communément la possibilité de fédérer des énergies progressistes, autour d'un renouvellement des pratiques politiques et de la construction de projets structurants pour Nîmes."