POLITIQUE Gabriel Attal, Premier ministre : les réactions dans le Gard
Les politiques du Gard réagissent à la nomination du nouveau chef du gouvernement.
Élisabeth Borne, Première ministre depuis mai 2022, a présenté lundi 8 janvier 2024 sa démission à Emmanuel Macron, qui l’a acceptée. Le président de la République a nommé Gabriel Attal Premier ministre ce mardi 9 janvier 2024, et l’a chargé de former un gouvernement. Les réactions dans le Gard.
Jérôme Talon, membre des instances nationales de Renaissance : "Le choix de Gabriel Attal comme Premier Ministre pour mener la politique gouvernementale est un choix de responsabilité et d'audace du Président de la République. Dans toutes ses fonctions, Gabriel Attal a toujours montrer ses capacités de dialogue et d'action. Le travail n'attend pas et tout comme il a pris à bras le corps l'Éducation, il saura s'investir dans ses nouvelles fonctions au service des français. Dans notre pays, il y a des femmes et des hommes d'Eta t: Gabriel Attal en est un assurément"
Yoann Gillet, député RN du Gard : "Un remaniement et la nomination de Gabriel Attal vont-ils changer le quotidien des Français ? La réponse est non. Le nouveau premier Ministre est un macroniste, au service du macronisme. Il est totalement comptable du bilan d’Emmanuel Macron. Gabriel Attal n’avait pas tenu ses promesses quand il était ministre chargé des comptes publics. Pas plus qu’il n’a tenu ses promesses en tant que ministre de l’Éducation nationale où il a pratiqué le « en même temps » si cher à Emmanuel Macron. Il a en effet interdit le port de l’abaya, et en même temps, il a refusé d’interdire le port du voile dans le cadre des sorties scolaires. Quoi qu’il en soit, Gabriel Attal ne fera que continuer la politique mortifère d’Emmanuel Macron, dont les Français ne veulent plus. La seule solution pour redonner du souffle à notre démocratie est que le président de la République ne décide la dissolution de l’Assemblée nationale pour que les Français puissent se faire entendre."
Vincent Bouget, secrétaire départemental du PCF : "Le président aime visiblement brouiller les pistes. Il est un adepte du Guépard, roman adapté par Visconti montrant comment l’aristocratie italienne du Risorgimento tente de se maintenir en s’adaptant à son époque… « il faut que tout change pour que rien ne change». La nomination de Gabriel Attal, c’est l’illusion du changement sur la forme pour continuer la même politique au service des puissants."
Pierre Meurin, député RN du Gard : "Emmanuel Macron vient de remplacer Emmanuel Macron à Matignon ! Quel évènement politique ! Nous en avons marre du tout change pour que rien ne change. Gabriel Attal ou pas, le Macronisme est en perdition ; il est temps pour la France que l'alternance politique intervienne : l'entrée à l'Élysée de Marine le Pen. Tout le reste, c'est de la littérature".
Laurent Burgoa, sénateur LR du Gard : "Le Président de la République a décidé de nommer Gabriel Attal, Premier Ministre. C’est son droit et son choix. Depuis que je suis Parlementaire, je dois reconnaître, malgré nos différences, la compétence dans les dossiers de Gabriel Attal dans les divers ministères qu’il a occupés. En tant que ministre de l’Education, j’ai apprécié ses positions sur la laïcité dans l’Ecole et ses décisions contre le harcèlement scolaire. J’attends avant de juger la composition du gouvernement et la déclaration de politique générale du nouveau premier ministre. C’est ainsi que la majorité sénatoriale s’est inscrite dans l’intérêt de la France et des Français."
Valérie Rouverand, présidente de Renaissance dans le Gard : "Gabriel Attal vient de prendre officiellement ses fonctions de Premier ministre et on ne parle que de sa jeunesse. Certes, elle est indéniable, mais on sait depuis longtemps que la valeur n’attend pas le nombre des années et le parcours de l’homme de 34 ans qui vient d’entrer à Matignon, le prouve. Travailleur acharné, fidèle à ses idées comme à son attachement au Président de la République, il vit au cœur de son époque et en connaît toutes les problématiques. Ainsi, l’école, dont il fait plus que jamais la mère des batailles, celle à mener pour notre jeunesse et pour notre avenir. Les défis de notre économie, de notre système de santé, de notre modèle social, de l’écologie ou de la prise en compte des attentes et de la place essentielle de la classe moyenne, sont déjà au centre de ses préoccupations. A travers l’affirmation de notre devise et de la laïcité, c’est une feuille de route qu’il trace. Lorsque je l’avais rencontré à Bordeaux, pour nos Universités, j’ai pu constater en plus d’une grande intelligence, une véritable empathie et une simplicité liées à un sens inné de l’écoute et du respect. Sa capacité à décider pour agir, font que sa jeunesse loin d’être un problème, est l’audace dont nous avons besoin. C’est l’impulsion nouvelle à donner, notamment dans la perspective des Élections européennes et de la dernière partie du mandat d’Emmanuel Macron. Nul doute qu’il saura composer le gouvernement d’action dont la France a besoin. Félicitations à Gabriel Attal et au parcours qu’il a su construire, pour être aujourd’hui au sommet de l’exécutif de notre pays."
Alain Fabre-Pujol, référent départemental de la Gauche Républicaine et Socialiste : "Il existe un secteur de croissance en France, celui des "petits marquis" !
Et pendant que m. Macron fait joujou au remaniement la vie continue. Les salaires baissent, la pauvreté explose, la société se délite et les actionnaires du CAC40 encaissent 97 MILLIARDS Il n'y a plus de bornes à l'indécence."
Philippe Berta, député Modem du Gard : "La nomination de Gabriel Attal au poste clé de premier ministre est le choix de la jeunesse bien sûr, mais aussi de l'audace dans un pays qui manque trop souvent du goût du risque. Dans la commission culture et éducation à laquelle j'appartiens, puis à travers trois fonctions ministérielles, il a su surprendre et faire montre de ses multiples talents, d'une intelligence acerbe, mais aussi d'une réelle humanité. Saluons tout d'abord le travail d'Elisabeth Borne qui dans le contexte d'une majorité relative à l'assemblée, d'une assemblée à l'ambiance pour le moins dégradée, a su mener à bien quelques 70 réformes dont certaines essentielles pour notre avenir collectif. Aujourd'hui, nous attendons la feuille de route du futur gouvernement, mais gageons que l'école, le pouvoir d'achat, le service national universel, la fin de vie... seront parmi les priorités. A titre personnel, je continuerai à militer pour que la recherche et l'innovation soit une priorité nationale, traité à l'échelon interministériel pour y avoir de grands moyens, recherche seule apte à nous délivrer l'espoir face aux enjeux majeurs du temps, enjeu climatique, énergétique et sanitaire."