Publié il y a 7 mois - Mise à jour le 17.04.2024 - Marie Meunier - 3 min  - vu 1353 fois

PONT-SAINT-ESPRIT Municipale : le député RN Sébastien Chenu en soutien du candidat Emmanuel Le Pargneux

L'équipe a rendu visite à plusieurs commerces du centre-ville de Pont-Saint-Esprit.

- photo Marie Meunier

La campagne se poursuit à Pont-Saint-Esprit. Samedi dernier sur le marché, Claire Lapeyronie affichait ses soutiens. Ce mercredi, c'était au tour du candidat RN Emmanuel Le Pargneux qui a rencontré les commerçants en compagnie du député du Nord, Sébastien Chenu. 

Le rendez-vous était donné place de la République. Sébastien Chenu, député Rassemblement national du Nord et vice-président de l'Assemblée nationale, qui a une maison près du Pont du Gard, a fait un crochet par Pont-Saint-Esprit pour soutenir Emmanuel Le Pargneux, candidat RN à l'élection partielle. Pierre Meurin, le député de la circonscription figurant sur la liste, était là aussi ainsi que trois colistiers : Caroline Greve, Dylan Assayah et Jérôme Ghisalberti. Dans le cadre de la campagne, le groupe a échangé avec plusieurs commerçants de la ville pour mesurer leurs sentiments, leurs attentes et leurs ras-le-bol. 

Sébastien Chenu est venu soutenir le candidat RN Emmanuel Le Pargneux à l'élection municipale partielle intégrale de Pont-Saint-Esprit. • photo Marie Meunier

Le gérant du concept-store "La Loge" dit avoir vécu une installation compliquée notamment en raison des contraintes d'urbanisme. Un autre commerçant de la Cazerne aimerait voir le centre plus propice à la flânerie : "Les commerces font vivre la ville, c'est important de dynamiser, de faire venir du monde", livre le gérant. Un autre encore suggère de créer des zones bleues : "Mais ce qui est important, ce n'est pas ce que l'on souhaite faire mais ce qu'on fait vraiment", insiste le patron du dernier magasin visité à l'adresse de l'équipe en campagne. L'attachement à la ville reste néanmoins palpable dans plusieurs témoignages. Le tableau dépeint par ces commerçants n'est pas tout noir, même si l'équipe RN se désole de recenser dans le centre des places "abandonnées" et les logements "inoccupés". 

Le programme dévoilé ce samedi

Des lignes du programme ont été glissées tout au long des visites. "Mettre en place une police municipale de terrain et derrière les caméras 24h/24", "redéfinir les objectifs du Plan local d'urbanisme", "acheter des containers supplémentaires avec les deniers de la commune", "créer un office du commerce pour être à l'écoute et accompagner les commerçants, en réduisant les délais de réponse", "lancer une grande consultation citoyenne sur le stationnement", "végétaliser la ville et l'inscrire aux concours des villes fleuries"... Le programme complet sera dévoilé ce samedi et sera abordé lors de la réunion publique du 24 avril soir.

Après ces échanges et la visite de la ville, Sébastien Chenu garde le sentiment d'une commune de 10 500 âmes avec "du potentiel, qui a besoin d'être embellie et qui est en attente de dynamisme." Un dynamisme qu'il voit bien incarné par Emmanuel Le Pargneux et son équipe "qui a la tête sur les épaules". Le jeune candidat RN de 24 ans, qui a grandi dans la région voisine de Bollène, pourrait bien selon lui amener "une bouffée d'oxygène dans le paysage politique local un peu endormi et qui a besoin d'être réveillé". Le député du Nord espère qu'il conquerra les urnes spiripontaines aussi bien que Pierre Meurin en 2022, qui était arrivé en tête des législatives avec 1 700 voix sur 7 000 inscrits au 2nd tour. "C'est bien que les habitants bénéficient d'une cohérence avec un député qui partage les mêmes idées que leur maire. C'est toujours compliqué une élection partielle, la participation dit beaucoup du résultat", raisonne Sébastien Chenu.

"Je crois que les gens adorent voter pour des jeunes"

L'exemple de Beaucaire permet déjà au parti d'extrême-droite de "montrer ses capacités à gérer des villes". Quatre des six députés gardois sont du Rassemblement national. La campagne à Pont-Saint-Esprit pourrait bien poser les jalons d'une dynamique de parti élargie dans le département. S'il était élu, Emmanuel Le Pargneux pourrait devenir l'un des plus jeunes maires de France. Sa liste présente aussi une moyenne d'âge de 49 ans. Plutôt jeune mais ce n'est pas un désavantage pour Sébastien Chenu : "Emmanuel est jeune mais son expérience professionnelle fait qu'il est déjà au contact des collectivités, des acteurs locaux, il sait monter un dossier. Et je crois que les gens adorent voter pour des jeunes. On présente Jordan Bardella aux élections européennes et ça a l'air de ne pas trop mal se passer. Si les habitants ont aussi placé en tête un jeune député, Pierre Meurin à 32 ans, ils peuvent aussi placer en tête Emmanuel Le Pargneux aux Municipales."

Aux yeux du vice-président RN à l'Assemblée nationale, "certaines équipes après plusieurs mandats ne se demandent plus comment changer les choses, mais plutôt comment se maintenir eux-mêmes." Ce n'est pas l'idée qu'il se fait de son poulain spiripontain, qui fait partie "de ces jeunes intéressés (par la vie politique) et qui défendent l'intérêt local et national". Il ne pense pas que l'étiquette RN face à des majorités régionale et départementale à gauche soit une barrière : "À Beaucaire, cela n'empêche pas Julien Sanchez d'obtenir des subventions. Souvent, cela fait même des maires plus combatifs, plus exigeants que les autres." Mais la prochaine bataille sera dans une semaine et demi pour le premier tour de l'élection municipale partielle intégrale... Rendez-vous dans les bureaux de vote le dimanche 28 avril.

Marie Meunier

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