RÉGIONALES Carole Delga passe son dernier jour de campagne dans le Gard rhodanien
Après Lunel ce midi, la tête de liste régionale PS-PRG Carole Delga était à Pont-Saint-Esprit et Laudun cet après-midi, le dernier de la campagne avant le premier tour des régionales dimanche.
Un hasard ? « Je tenais à finir dans le Gard pour témoigner de mon amitié à Damien Alary (tête de liste gardoise et président sortant de la région Languedoc-Roussillon, présent à la visite, ndlr). »
« Le Gard rhodanien sera au même niveau que les autres »
Une histoire d’« amitié » mais pas que : la candidate voulait aussi envoyer un message à J-2 du premier tour. « C’est un signal pour la reconnaissance du Gard dans cette nouvelle région, montrer que cette porte d’entrée est considérée, que nous sommes candidats de tous les territoires, attentifs à ce que le Gard rhodanien se sente pleinement considéré. »
En venant au bout du bout de la région, aux confins du Vaucluse et de l’Ardèche, Xarole Delga l’affirme : « le Gard rhodanien sera au même niveau que les autres. » Et à ceux qui disent que Toulouse, c’est loin, la candidate socialiste dégaine l’argument de la déconcentration en affirmant qu’elle est « la seule candidate à avancer que les services régionaux seront à Toulouse et Montpellier. »
Après une visite au pas de charge du centre ancien de Pont-Saint-Esprit, au patrimoine riche et en rénovation, Carole Delga a tenu à parler patrimoine, en revendiquant être « la seule à avoir mis dans notre programme une action sur le patrimoine historique. » Pas un luxe pour elle : « nous avons un potentiel touristique très fort, il faut un projet global de développement touristique et économique avec une prise en compte du commerce, le tourisme dans la nouvelle région c’est 110 000 emplois, le deuxième secteur après l’agroalimentaire. »
« Mon bureau sera partout sur le territoire »
Et justement, après une heure à Pont, Carole Delga a filé à la cave coopérative de Laudun. L’occasion d’affirmer son soutien aux « aides à la plantation, notamment pour soutenir les jeunes vignerons », mais aussi de parler formation : « il faut qu’on franchisse ce pas, le plan régional de formation doit être élaboré aussi à partir des entreprises. Il faut recréer des synergies. »
La campagne terminée ou presque, la candidate l’affirme, si elle arrive aux affaires, « (son) bureau sera partout sur le territoire », avant de lancer : « même à Bercy ils n’ont pas réussi à me tenir enfermée. »
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Sur la question des transports et plus spécifiquement de la réouverture de la ligne TER rive droite du Rhône, Carole Delga passe la patate chaude à Damien Alary : « C’est une idée que je soutenais, mais on s’est aperçus que si on rouvre la ligne, il y a le problème de la remise en service de chaque gare, c’est des millions d’euros. Sur ce dossier on n’est pas les patrons, je ne veux pas qu’on mente aux gens. »
Thierry ALLARD