L'ancien directeur de cabinet d'Élisabeth Borne, ancien conseiller municipal de Saint-Hilaire de Brethmas, Aurélien Rousseau, devient le ministre de la Santé selon les informations de BFM TV.  Il remplace François Braun.

"Une bonne nouvelle pour ce département frondeur et anti-système", explique un membre chez Renaissance dans le Gard. En effet, avec quatre députés Rassemblement national et un député La France Insoumise, on ne peut pas dire que le département soit dans les meilleures dispositions pour obtenir des faveurs de la part du pouvoir pour faire avancer les dossiers du territoire.

30 ans après le ministre Gilbert Baumet, le Gard va selon toute vraisemblance pouvoir s'appuyer sur Aurélien Rousseau. Ancien élève de l’ENA, ce dernier a exercé plusieurs années à la ville de Paris, notamment au cabinet du maire de Paris Bertrand Delanoë. C'est ensuite aux côtés des Premiers ministres Manuel Valls et Bernard Cazeneuve qu'il a mis son talent au service de l'État.

En 2018, il est nommé directeur général de l’Agence régionale de santé Île-de-France (ARS IDF) et pilote la politique de santé en région, notamment pendant le Covid-19. Il quitte ses fonctions en août 2021 et moins d'un an plus tard, devient directeur de cabinet de la Première ministre Élisabeth Borne. 

Une autre personnalité gardoise était aussi dans les tuyaux depuis le mois de juin, Christophe Rivenq, le président d'Alès Agglomération et premier adjoint au maire d'Alès. Annoncé en avant-première dans les indiscrétions d'Objectif Gard il y a déjà plusieurs semaines, nous pouvons vous confirmer que finalement, il n'en sera rien. Contacté, l'alésien annonce qu'il ne fait pas partie du remaniement estival de l'exécutif.

Quelques heures après, Michel Sala, député (LFI-Nupes) de la cinquième circonscription du Gard, a salué cette nomination et a réagi : "Sa tâche sera rude pour que la France retrouve un service de santé auquel ont droit tous les habitants de notre pays. Le Gard sera un excellent test tant la situation des maternités et des urgences est détériorée et nos villages en manque de médecine de proximité."