SAINT-JEAN-DU-GARD La résistance aux projets destructeurs, au menu des rencontres Abraham Mazel
Rendez-vous annuels des résistances et des mouvements citoyens, les Rencontres Abraham Mazel reviennent en cette fin de semaine. Le programme est dense mais la réflexion est d'actualité, autour des "grands projets destructeurs".
Avec deux nouveaux co-présidents – Arnaud Laffitre et Cyril Fourcaud – l’association Abraham Mazel fête ses 30 ans en cette année 2023. Née de la lutte contre le barrage de la Borie, elle a repris un rôle central sur le sujet, en ce début d’année, à la faveur de la vente de la ferme par la commune : elle participe à un projet collaboratif de rachat. Le thème des 17e rencontres du film documentaire, que l’association organise lors du premier week-end, résonne en écho à cette lutte contre le barrage, gagnée en 1992, Résistance aux projets destructeurs.
Samedi 1er avril, à 14h, à la maison Mazel du hameau de Falguières, diffusion de Les Castors de la colère, documentaire réalisé en 1989 autour de la lutte contre le barrage de la Borie. Un débat sera suivi, animé par Jacques Verseils, l’un des moteurs de l’opposition au barrage. À 15h30, Plogoff mon amour, mémoire d’une lutte (2018), sur le projet de centrale nucléaire sur la pointe du Raz, en Bretagne. À 17h30, L’aéroport et moi, de François Gauducheau, filmé auprès des partisans et des opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. À 19h30, pot d’accueil et restauration, puis La Résistance respire, documentaire qui retrace la lutte contre le barrage de Sivens.
Dimanche 2 avril, à 14h, Des Racines et des cendres, sur l’évacuation de milliers d’habitants, en Inde, pour la construction de l’aménagement hydraulique de la Narmada. À 16h, Le Dernier combat des capitaines de Guyane autour du projet de la Montagne d’or, une mine présentée comme une catastrophe écologique. Après une restauration à 19h30, dernière diffusion avec Kashima Paradise, classique du cinéma militant sur un texte de Chris Marker.
Participation libre. www.abrahammazel.eu