SÉNATORIALES Les communistes adoubent Patrick Malavieille pour mettre la pression sur Denis Bouad

Cet été, les Sénatoriales de septembre sont dans toutes les têtes du personnel politique. Après la Droite qui a clarifié son choix en mettant en tête de liste la sénatrice sortante Vivette Lopez, au détriment du Nîmois Laurent Burgoa, c'est désormais à Gauche que les tractations sont vives.
Il y a quelques semaines, le Parti Socialiste désignait le vice-président au Département, Alexandre Pissas, pour tirer la liste à Gauche. Seulement, ce dernier rencontre les plus grandes difficultés à convaincre ses amis socialistes à le rejoindre. Et que dire des communistes, les alliés naturels ? Selon nos informations, la rencontre de lundi dernier entre le Parti Communiste et Alexandre Pissas a tourné court. "Il ne nous a pas convaincu même si l'échange a été cordial", fait savoir un témoin, présent à la réunion. "Il nous propose la seconde place sauf que l'on en est sûr, avec Alexandre Pissas tête de liste, qu'il y aura très peu de chance de remporter un siège de sénateur. Alors deux..."
Les communistes regrettent surtout que Denis Bouad, président du Département du Gard, n'ait pas imposé son propre candidat pour un rassemblement plus large. Confronté aujourd'hui aux règles statutaires du PS, les communistes n'ont pas d'autre choix que de présenter leur propre liste pour s'affranchir d'Alexandre Pissas. Et c'est Patrick Malavieille, maire de la Grand'Combe et vice-président lui-aussi au Département, qui a été placé en première ligne. Sauf si - et seulement si - Denis Bouad change d'avis, auquel cas, les communistes retireraient leur liste et se rangeraient derrière lui. Pour résumer : Pissas c'est non, Bouad c'est bon !
Mettre un peu plus de pression sur Denis Bouad
"Notre volonté c'est le rassemblement et la clarté politique. Sauf que les socialistes, comme durant les municipales, ont fait le choix d'un candidat qui ne s'impose pas aux yeux de tous. Nous avons donc décidé de prendre nos responsabilités", tacle le PCF local. Et de mettre un peu plus de pression sur Denis Bouad, qui va devoir statuer rapidement sur le sujet.
Plusieurs scénarios sont sur la table. Soutenir Patrick Malavieille (PCF) au détriment d'Alexandre Pissas (PS). Être tête de liste et démissionner le lendemain de l'élection pour retrouver le 5e étage du Département. Ou devenir sénateur et lâcher la présidence. "C'est un choix cornélien pour Denis Bouad car il aime être au contact de la population, des maires, etc. Partir au Sénat, c'est faire un choix inverse."
Sa bonne image locale auprès des grands électeurs plaide pour lui. Il pourrait donc surfer sur les Sénatoriales. Mais ne prend-il pas un trop grand risque en défiant publiquement son camarade socialiste Alexandre Pissas, élu par les militants, même en nombre restreint ? Denis Bouad a toujours revendiqué sa liberté politique. Voilà à nouveau l'occasion de le prouver...
Abdel Samari
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