ÉLEVAGE Fièvre catarrhale ovine : pour l'État, seulement une dizaine de fermes touchées dans le Gard
À la suite de la conférence de presse du syndicat agricole Modef ce mardi, les services de l'État confirment la présence de la fièvre catarrhale ovine dans le département, mais la limite à une dizaine de fermes.
Frédéric Mazer disait que les éleveurs s'étaient rendu compte de l'épidémie au retour de l'estive (relire ici), la préfecture confirme : la nouvelle souche de sérotype 8 de fièvre catarrhale ovine (FCO) est "apparue cet été dans le Massif central et en septembre dans le Gard". La préfecture distingue ensuite le sérotype 8, qui "était endémique depuis 2015 dans notre région et en France, sans conséquences cliniques majeures". Mais les services de l'État reconnaissent que "la nouvelle souche entraîne plus de symptômes et de la mortalité".
Selon les services de l'État, il n'y aurait qu'une dizaine d'élevages touchés dans le Gard, alors que le délégué départemental du Modef, Frédéric Mazer, en comptabilise entre 60 et 80. Si une contamination doit faire l'objet d'une déclaration obligatoire, rappelle la préfecture, par les éleveurs et les vétérinaires à la Direction départementale de la protection des personnes (DDPP), celle-ci n'entraîne pas de mesure particulière du type abattage ou interdiction de mouvement.
La préfecture rappelle que vaccination est conseillée et, désormais, possible. Mais qu'en aucun cas, elle est obligatoire. Les doses restent donc à la charge de l'éleveur, comme le constatait Frédric Mazer hier.