Il était adjoint aux Sports à l’époque : maire depuis 2020, Rémy Bachevalier se souvient avoir bondi dès que le décret créant le sport sur ordonnance est sorti. « On a fait les VRP dans un premier temps auprès des professionnels de santé pour leur présenter le projet, et ça a pris de l’ampleur », rejoue-t-il.

L’idée est de proposer une activité sportive adaptée aux personnes souffrant d’affections longue durée et/ou de maladies chroniques, éloignées de la pratique sportive. « Nous commençons par des tests de souplesse et de cardio, on travaille toute l’année et on refait les mêmes tests en fin d’année, et en général nous avons de très bons résultats », explique le responsable du service des sports de la commune, Lionel Maldonado. Les séances sont collectives, mais individualisées en fonction de la condition de chacun des participants. Et le sport sur ordonnance ne fait pas du bien qu’aux muscles et articulations : « il y a aussi une composante sociale, ça permet aux gens souffrant de pathologies d’être moins isolées », rajoute-il.

Et ça plaît, tellement que « la liste d’attente était longue, des administrés venaient se plaindre », affirme le maire. Alors la mairie a décidé de muscler le dispositif avec l’arrivée de l’ostéopathe rochefortaise Neige Revol-Tissot en tant que prestataire externe, pour pouvoir prendre plus de bénéficiaires. « Pour l’heure, nous avons entre 35 et 40 personnes, avec deux séances par semaine », précise Lionel Maldonado, qui conduit le dispositif avec l’éducateur sportif et responsable localement du dispositif Yannick Bourdin.

Pour certains, le prolongement peut être du sport santé au sein du club de Qi Gong ou du club de rugby des Angles, le RCAGR.