Ce jeudi, en fin de matinée, le maire d’Alès et président d’Alès Agglomération, Max Roustan, a posé la première pierre du futur Camsp, le Centre d’action médico-sociale précoce. Le nouveau bâtiment se situera avenue Vincent-d’Indy, à proximité d’Innov’Santé, et devrait ouvrir ses portes en 2020.

Max Roustan a fait coup double ce jeudi : il a posé les premières fondations d’un site sanitaire majeur et dégonflé la polémique née durant l’été (relire ici). Après une vague de départs dans la structure, des parents s’inquiétaient de la prise en charge de leurs enfants. Max Roustan y a répondu ce matin : « Ce n’est pas le maire, ni le président de l’agglo, ni le département qui gèrent le personnel. Le recrutement du personnel, c’est très difficile », explique-t-il en profitant de l’occasion pour présenter le futur directeur du Camsp alésien venu de Fort-de-France, Henri Bataille, un neuropédiatre qui prendra ses fonctions au 1^er octobre. Un orthophoniste rejoindra également le Camsp à la même date. « Il ne manque plus qu’une psychomotricienne », complète Joëlle Riou, la responsable du CCAS.

Le reste de la cérémonie a permis de mettre un coup de projecteur sur cette structure née le 20 décembre 1982 avec un agrément de 40 places. Aujourd’hui, le Camps alésien s’occupe de 80 enfants âgés de 0 à 6 ans en situation de handicap, ainsi que du suivi de 240 autres enfants. Après trois ans de discussions et un investissement de 2,8 millions d’euros, le nouveau bâtiment devrait voir le jour en 2020. Il comportera trois unités de près de 1 000 m2 chacune et promet un service de qualité et une adaptation de l’environnement aux besoins des enfants.

Tony Duret