GARD Les employés du médico-social crient au burn-out
Selon la CGT, les services médico-sociaux du département du Gard sont au bord du burn-out. Une pétition vient d'être lancée à l'attention de Jean Denat, nouvellement élu à la tête du Conseil Général.
Assistantes Sociales, Éducateurs Spécialisés, Puéricultrices, Infirmières, Secrétaires, Éducateurs Jeunes Enfants, Médecins, Psychologues, un peu moins de 1000 agents territoriaux travaillant pour les 29 centres médico-sociaux du Gard seraient concernés par une pression de plus en plus forte au quotidien. Plusieurs employés sont actuellement en arrêt maladie sur le département.
Isolement de certains agents, absences de remplacements, gestion de l’urgence au détriment du fond, les employés du CMS « Les Volubilis » d'Alès ont décidé d'agir avec une pétition reliée par la CGT et adressée au nouveau président du Conseil Général : "Nous ne pouvons plus accomplir toutes nos missions de services publics : accueil des publics, accompagnement social, prévention et protection de l’enfance, etc… En outre, le contexte d’intervention est difficile et le public de plus en plus précaire. Si les élus pensent que leurs politiques sociales sont exemplaires, sur le terrain malgré l’implication et les efforts des agents, nous en sommes loin", assurent les salariés.
Ainsi, les professionnels du médico-social concernés demandent au Conseil Général la création de postes, l’augmentation du nombre de titulaires mobiles, le respect du protocole DGADS (remplacement au bout de 15 jours, anticipations départ en retraite,…) et un positionnement politique clair envers les autres institutions qui se désengagent de plus en plus. "Nous savons que les dotations sont en baisse. Mais c'est à eux de mener le combat politique pour trouver les fonds nécessaires. De leur côté, les employés tiennent souvent tant bien de mal et serrent les dents. Jusqu'au jour où ils craqueront. De nombreuses filles sont au bord des larmes quand je les vois", précise Sylvain André, membre de la CGT Conseil Général.
Du côté de l'institution départementale, on affirme qu'un travail est actuellement en cours sur le terrain auprès des agents pour évaluer la situation et la suite à donner à la pétition. Le Conseil Général communiquera par la suite.
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