JEUX OLYMPIQUES DE PARIS Le vice-président aux sports Kamel Chibli : « L’ambiance est stratosphérique ! »
Le vice-président chargé des Sports au conseil régional, Kamel Chibli, est à Paris pour soutenir les athlètes de l’Occitanie. La première région française en nombre de sportifs médaillés.
Objectif Gard : Vous êtes actuellement à Paris pour les Jeux olympiques. Comment vivez-vous cette expérience ?
Kamel Chibli : Ce sont mes premiers JO, l’ambiance est tout simplement stratosphérique ! Je suis à Paris pour soutenir nos athlètes : il y en a 60 issus de l’Occitanie, dont, par exemple, le nageur toulousain Léon Marchand, la judokate nîmoise Shirine Boukli ou encore les frères Lebrun, pongistes montpelliérains. Notre région est la première de France avec, pour l'heure, 17 médailles déjà assurées et il reste encore une semaine ! C'est le kiff, je suis très ému !
Trois sportifs gardois ont remporté des médailles. Ça vous rend fier ?
Une fierté énorme, pour le Gard, pour Nîmes ! Shirine (Boukli, ndlr) a été médaillée de bronze et médaillée d’or par équipe. Ce qu’ont fait les archers Baptiste (Addis, ndlr) et Jean Charles (Valladont, ndlr), licenciés à l'Arc Club de Nîmes, est tout simplement exceptionnel ! Ça les met dans de bonnes conditions pour les prochaines olympiades à Los Angeles. Je suis allé les voir après qu’ils aient reçu leur médaille. Ça donnait des frissons ! Cette ferveur populaire, cette ambiance… C’est tout simplement énorme.
À quoi est dû le succès de nos sportifs ?
D’abord aux athlètes eux-mêmes et aux clubs qui œuvrent au quotidien. Les frères Lebrun, ce sont des gamins qui travaillent depuis des années. Vous vous rendez compte : en France, il y a 200 000 licenciés au tennis de table contre 70 millions en Chine (...) Ensuite, il y a bien sûr les collectivités qui agissent pour moderniser les infrastructures et amener des équipements nouveaux. C’est ce que nous avons fait à Serignan avec Anthony Jeanjean aujourd’hui médaillé de bronze du BMX freestyle. Nous devons nous mettre à disposition des athlètes pour accompagner leur réussite.
Enfin, qu’est-ce qui vous a le plus marqué dans ces JO et peut-être a contrario, le plus déçu ?
Franchement… Il n’y a pas grand-chose qui m’a déçu. Je dirai peut-être la pluie lors de la cérémonie d’ouverture. Ça m’a attristé pour les organisateurs, les bénévoles et tous les autres artistes. Mais ça n’entache en rien l’ambiance qu’il y a ici, le climat est serein. L’environnement est vaste, je fais presque 15 km par jour ! Je vous l’ai dit : c’est stratosphérique !