Publié il y a 1 an - Mise à jour le 28.01.2023 - Propos recueillis par Corentin Migoule - 3 min  - vu 633 fois

L'INTERVIEW Jérémy Marin-Cudraz, cofondateur d'AlèsTrem : "Visuellement, qu'on soit fan de moto ou juste curieux, c'est impressionnant ! 

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Jérémy Marin-Cudraz est l'un des créateurs d'Alès'trem, épreuve d'enduro extrême. (Photo Corentin Migoule)

Le 24MX AlèsTrem a lieu ce samedi 28 et ce dimanche 29 janvier en divers lieux (berges du Gardon d'Alès, Pôle mécanique et Mercoirol). À l'aube de cette 8e édition, Jérémy Marin-Cudraz, cofondateur de cette épreuve d'enduro-extrême, nous éclaire sur cet évènement qui rassemble jusqu'à 30 000 visiteurs dans le week-end. Interview.

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Comme en 2020, AlèsTrem va créer l'effervescence sur les rives du Gardon. (Photo Élodie Boschet/Objectif Gard)

Objectif Gard : Sur le plan financier, AlèsTrem revient de loin. Après une annulation en 2021 et une édition sans public en 2022, c'est le retour de l'épreuve dans son format originel. C'est réjouissant pour l'organisateur que vous êtes ?

Jérémy Marin-Cudraz : Tout à fait, c'est un plaisir de revenir en centre-ville d'Alès. À la base, l'épreuve a été créée pour ça, pour faire découvrir gratuitement la discpline aux spectateurs. On revient à un format plus traditionnel avec un passage par le Pôle mécanique samedi matin, sur les berges du Gardon l'après-midi et le lendemain, dimanche, à Mercoirol avec un finish assez spectaculaire. J'en profite pour inviter les spectateurs à respecter les consignes de sécurité. 

Comme chaque année, les pilotes manifestent leur fidélité à l'épreuve. Ils ont été près de 500 à s'inscrire en moins d'une heure et trente minutes. Comment expliquez-vous un tel engouement ?

Ce qui séduit les pilotes, pour la grande majorité d'entre eux, c'est l'aspect progressif de la course. On part sur un premier tour assez abordable, ça se complique au deuxième tour et ça devient un vrai challenge, et au troisième tour il faut laisser ceux qui savent faire. Les 100 rescapés qui, je l'espère, vont aller le plus loin possible.

La réputation d'AlèsTrem tient aussi à son caractère "spectaculaire". Comment les organisateurs ont conçu ces nouveaux parcours toujours plus surprenants ?

C'est surtout Grégory Florin avec qui j'ai cofondé l'épreuve qui se charge du parcours. L'idée est de conserver un socle commun tous les ans en l'agrémentant de nouvelles portions, avec le respect des contraintes environnementales auxquelles on est soumis. C'est la raison pour laquelle on réalise le tracé avec les services de la sous-préfecture d'Alès, l'office national des forêts et la direction départementale des territoires et de la mer. Le façonnage du parcours se prépare clairement plusieurs mois à l'avance.

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Jérémy Marin-Cudraz est l'un des créateurs d'Alès'trem, épreuve d'enduro extrême. (Photo Corentin Migoule)

Le trio de favoris formé par Mario Roman, Alfredo Gomez et Wade Young est encore au rendez-vous. Côté français, quelles sont les meilleures chances de victoire ?

On a la chance d'avoir Fabien Poirot, notre meilleur représentant à l'échelle nationale. On compte sur lui. Il a fait 5e l'an dernier, ça va être très dur pour lui de faire mieux cette année car on s'est battu pour avoir un plateau consistant. En plus du trio de tête de l'année dernière (Roman, Gomez et Young, NDLR), on a le retour de Manuel Lettenblicher, titré champion du monde d'enduro cette année, et des nouveaux concurrents comme le champion du monde junior Matthew Green. Il devrait y avoir de belles surprises. À commencer peut-être par Miquel Gelabert qui vient de quitter le trial pour l'enduro. 

S'il fallait donner une seule et unique bonne raison de venir découvrir l'AlèsTrem au Pôle mécanique, sur les rives du Gardon et/ou à Mercoirol, quelle serait-elle ?

La meilleure raison c'est la découverte de la discipline. On se bat avec nos près de 300 bénévoles pour faire découvrir les valeurs de l'enduro-extrême. On a la chance d'avoir des pilotes très accessibles, qu'ils soient amateurs ou professionnels. C'est l'occasion de rencontrer les meilleurs pilotes de la planète. C'est la seule épreuve en France où on peut tous les rencontrer. Et puis c'est quand même un spectacle qui vaut le détour. Visuellement, qu'on soit fan de moto ou juste curieux, c'est impressionnant ! 

Propos recueillis par Corentin Migoule

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