TENNIS Benjamin Bonzi remporte un duel de Gardois et se qualifie pour Wimbledon
Après avoir participé début juin à son troisième Roland Garros, l'Anduzien Benjamin Bonzi, 118e mondial, espérait accéder au tableau principal de Wimbledon, qu'il avait déjà atteint en 2018. Il devait pour cela remporter ses trois matches qualificatifs.
Après une demi-finale au Challenger de Nottingham, l'Anduzien arrivait en confiance sur le gazon londonien. Une bonne forme confirmée d'entrée par deux succès solides sur l'Argentin Ficovich (7/5 6/1) puis sur l'Allemand Altmaier (6/3 6/4). Hasard du tirage au sort, il retrouvait ce jeudi un autre Gardois : le Portugais Frederico Ferreira Silva, 176e mondial, qui défend les couleurs du Tennis club des Hauts de Nîmes en Pro B.
Particularité du Grand Chelem londonien, le dernier tour de qualification se dispute au meilleur des cinq manches. Un combat de longue haleine s'est alors engagé entre les deux hommes. Si Benjamin Bonzi a pris le meilleur départ en breakant le Portugais, ce dernier est finalement parvenu à renverser la vapeur pour remporter la première manche au jeu décisif.
Robin Bertrand aussi de la partie
Dans les deux suivantes, l'Anduzien est dominateur et s'impose chaque fois 6/4. Mais le pensionnaire des Hauts de Nîmes a de la ressource. Il breake Bonzi d'entrée dans le 4e set et semble bien parti pour recoller à deux manches partout. Le 118e mondial refait son retard in extremis, en sauvant au passage deux balles de set. Frederico Ferreira Silva n'y est plus s'incline finalement 6/7 6/4 6/4 7/5 après 2 heures 55 jeu. Benjamin Bonzi peut exulter, il verra bien le tableau principal de Wimbledon. Une première pour lui depuis 2018.
Comme à Roland Garros, un autre Gardois participera à ce tournoi du Grand Chelem. Il s'agit du jeune Robin Bertrand, 18 ans, lui aussi licencié aux Hauts de Nîmes et engagé dans les qualifications du tournoi junior de Wimbledon. "On a prévu un tournoi de préparation la semaine prochaine pour qu'il prenne ses repères sur gazon", annonce son entraîneur Pascal Courtois.
Boris Boutet