Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 15.12.2020 - marie-meunier - 2 min  - vu 558 fois

VILLENEUVE-LEZ-AVIGNON ZAC des Bouscatiers : de nouvelles propositions devront être formulées par l'aménageur

Pascale Bories, maire de Villeneuve-lez-Avignon, a informé la presse de la décision des services préfectoraux et de l'aménageur Nexity de ne pas faire appel de la décision du tribunal administratif à propos de la ZAC des Bouscatiers. (Marie Meunier / Objectif Gard)

La ZAC des Bouscatiers sortira-t-elle de terre un jour ? Une nouvelle décision signe encore un coup de frein pour ce projet dont on commençait déjà à parler il y a 20 ans. 

En effet, le 6 octobre dernier, le tribunal administratif de Nîmes a tranché en faveur de l'annulation de l'arrêté du 28 juin 2018 pris par le préfet du Gard à propos de la ZAC. Arrêté "portant sur la dérogation aux interdictions relatives aux espèces de faune sauvage protégées". Il avait été attaqué en 2018 par le Collectif citoyen qui a donc eu gain de cause.

En discussion avec l'aménageur Nexity et les services préfectoraux, il a été décidé "qu'il n'y aurait pas d'appel au jugement du tribunal administratif", lâche la maire de Villeneuve-lez-Avignon, Pascale Bories. Ils avaient jusqu'au 7 décembre pour le faire. Point mort donc pour l'aménagement de la ZAC. "On est en attente de propositions de l'aménageur, que je ne connais pas à ce jour", explique la maire. Retenu sur le projet en 2007, Nexity devra encore faire preuve de patience donc (à moins qu'il ne se décourage ?).

Pour rappel, si le jugement a annulé l'arrêté, c'est notamment à cause du "choix d'implantation de la voirie principale traversant l'interface, (entre la partie urbanisée et la garrigue, ndlr), (qui) est de nature à faire obstacle [...] au maintien d'une continuité écologique", relate Pascale Bories. Bien que le tribunal administratif reconnaisse "l'intérêt majeur" de cette zone "au regard des besoins de la population : augmentation du nombre d'habitants, logements pour les jeunes, besoin d'infrastructures..."

Si la première magistrate de la commune entérine la décision du juge, elle veut réaffirmer "le besoin à terme de réaménager cette zone. Nous avons un PLU (plan local d'urbanisme, ndlr), qui a été modifié en 2017. C'est une vision sur 10 ans. Nous avons un délai pour tenir compte des différents objectifs et cette zone doit y répondre."

Marie Meunier

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