FAIT DU JOUR Nicolas Rabuel, ancien nîmois et entraîneur de Valenciennes : « C’était frustrant de voir les autres fêter la montée »

Nîmes Olympique joue ce soir à Valenciennes pour le compte de la septième journée de Ligue 2. Ce déplacement en terre nordiste sera l’occasion pour les Crocodiles de retrouver Nicolas Rabuel. L’ancien défenseur, qui a porté le maillot du NO de 2005 à 2007, est désormais l’entraîneur de l'US Valenciennes (9e de la L2). À quelques heures de la rencontre, le coach nordiste se souvient de ses années nîmoises.
Objectif Gard : Dans quelles circonstances êtes-vous arrivé à Nîmes en 2005 ?
Nicolas Rabuel : J’étais en fin de contrat à L'AS Cannes qui voulait me conserver mais j’ai préféré venir à Nîmes qui me proposait deux ans de contrat.
Lors des deux années que vous avez passé à Nîmes, le club a échoué dans son objectif de monter en Ligue 2. Comment l’analysez-vous ?
Malgré tout nous terminons 5e et 6e. On n’a pas rempli l’objectif mais il ne nous a pas manqué grand-chose. La deuxième saison nous faisons un bon départ mais nous avons enchaîné sur un gros passage à vide qui avait cassé la dynamique.
Quels étaient vos rapports avec l'entraîneur, Régis Brouard ?
Ils étaient très bons. Je l’ai découvert à cette époque et depuis nous sommes resté en contact. J’ai bien aimé Régis et son adjoint Patrice Beaumelle. C’était un bon coach et nous avions un bon staff, avec la volonté de bien jouer.
« Le public nous avait malmené et on avait mis un peu de temps à se racheter »
Gardez-vous un bon souvenir du président Gazeau ?
Oui, avec son fils c’étaient deux passionnés du Nîmes Olympique qui mettaient beaucoup d’énergie et de moyens pour atteindre les objectifs.
Il y avait beaucoup d’attente chez les supporters nîmois. Cela a-t-il parfois pesé sur les joueurs ?
C’était une attente compréhensible et ça rendait ces challenges excitants. Il y avait une attente, mais aussi une grosse ferveur. Nous savions qu’à partir du moment où nous faisions ce qu’il fallait, le public serait derrière nous.
Le public pouvait aussi être dur...
Oui, par exemple après une défaite aux Costières contre Pau (Nîmes – Pau 0-2, 14 octobre 2006) le public nous avait malmené et on avait mis un peu de temps à se racheter.
« J’ai toujours des amis nîmois »
Y a-t-il un match nîmois qui vous a laissé un souvenir amer ?
Je me souviens d’un match à Tours qui jouait la montée en Ligue 2 ce qui n’était plus notre cas (Tours – Nîmes 1-0, le 26 mai 2006). C’était frustrant de voir les autres fêter la montée.
De quels joueurs étiez-vous le plus proche ?
Il y avait Allan Petitjean avec qui je suis toujours en contact mais aussi Benjamin Psaume qui était mon voisin. Il y avait une bonne ambiance et un bon petit groupe avec Ulrich Chavas, Cédric Horjak et Yannick Liron. Hors football j’ai toujours des amis nîmois qui sont dans le coin.
Vous quittez le club en 2007. C’était votre souhait ou celui du club ?
En fait, nous n’avons pas eu le temps de discuter de l’avenir avec Nîmes car rapidement Boulogne-sur-Mer, qui venait d’accéder à la Ligue 2, m’a contacté et j’ai prévenu les dirigeants nîmois que je partais à l’USBO.
« Notre atout, c’est la solidité défensive »
Vous êtes l’entraîneur de Valenciennes depuis le début de la saison. Quel sont les points forts et les points faibles de votre équipe ?
Notre atout c’est la solidité défensive avec quatre matches sans encaisser de but, et c’est le travail de toute l’équipe. En revanche nous devons améliorer notre efficacité offensive.
Quel est l’objectif de Valenciennes cette saison ?
C’est encore trop tôt pour parler de ça, mais l’objectif est d’avancer ensemble et progresser. J’attache beaucoup d’importance au climat de travail.
Comment jugez-vous le début de saison de Nîmes Olympique ?
Ils sont un peu comme nous. Dans certains matches ils auraient pu gratter quelques points de plus et je m’attends à une rude bataille contre les Crocodiles.
Rencontrer son ancien club c’est particulier ou anecdotique ?
C’est toujours un moment particulier. Je garde un bon souvenir de tous les clubs dans lesquels je suis passé. Deux ans c’est court et long à la fois et même si c’est loin maintenant, ça reste un moment sympa du championnat.
Propos recueillis par Norman Jardin
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