Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 22.11.2017 - thierry-allard - 3 min  - vu 1134 fois

GARD RHODANIEN Nouveau Gîte pleine nature cherche exploitant

Le projet de Maison multi loisirs verts, rebaptisé Gîte pleine nature, de l’Agglo du Gard rhodanien sera géré via une délégation de services publics (DSP).
Vue d'artiste du projet de Gîte pleine nature de l'Agglo du Gard rhodanien (DR)

La DSP du Gîte pleine nature de l'Agglo du Gard rhodanien a été présentée mardi matin à Bagnols (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Un mode de gestion choisi par l’Agglo pour le gîte qui devrait ouvrir ses portes « fin mai, début juin », avance le maire de Pont-Saint-Esprit, conseiller communautaire et président du comité de pilotage du projet à l’Agglo Roger Castillon.

« Développer le tourisme vert »

Concrètement, le gîte est réalisé dans l’ancienne école de Saint-André-de-Roquepertuis, dans la vallée de la Cèze, et ce afin de répondre « à un déficit structurel de capacité d’accueil de groupes », explique Daniel Michel, directeur de l’aménagement du territoire à l’Agglo. « Nous avons un déficit en hôtellerie, c’est un premier pas très original qui va dans l’esprit de l’Agglo de mise en valeur de notre territoire », ajoute le vice-président de l’Agglo délégué au tourisme Gérard Castor. « Ce sera un élément non négligeable pour développer le tourisme vert », soulignera pour sa part le maire de Saint-André-de-Roquepertuis Michel Coullomb, qui rappelle que sa commune se trouve au confluent de trois zones Natura 2000 et au sein du périmètre du projet de Parc naturel régional des Garrigues. Le futur équipement aura une capacité d’accueil de cinquante personnes. « Aujourd’hui, on en est à la pose des cloisons sur les deux étages, les huisseries sont déjà posées et les extérieurs, avec salle de réunion, salle à manger et terrasse, seront hors d’eau et hors d’air pour la fin de semaine, c’est un chantier qui avance bien », poursuit Daniel Michel.

Le chantier en bonne voie, passons à la gestion du lieu. L’Agglo a donc fait le choix de la DSP, mais pas de n’importe quelle DSP : « il s’agit d’une DSP d’affermage, explique Daniel Michel. Ça signifie que la collectivité assure la totalité de l’investissement et l’exploitant assure le développement et l’exploitation du lieu. » Pourquoi avoir choisi un tel modèle ? « Tout est un métier, et gérer un gîte de pleine nature, ce n’est pas dans les métiers de l’Agglo », affirme Roger Castillon. Reste désormais à trouver la perle rare, l’exploitant privé qui pourra faire tourner ce lieu réhabilité par l’Agglo, qui y a investi 1,1 million d’euros, avec l’aide de la Région et du Département.

Tapis rouge

Pour ce faire, un site internet éphémère a été lancé. « Il permet de visualiser ce à quoi ressemble le bâtiment, pour que les candidats puissent se projeter et envisager leur activité dans un bâtiment qui n’a pas de passé d’hébergement », explique Daniel Michel. Plus largement, il s’agit de faire connaître le gîte : « on peut avoir le plus beau projet du monde, s’il n’est pas marketé, il fera chou blanc », résume Emily Pagès, directrice du pôle développement économique de l’Agglo, auquel le tourisme est rattaché depuis le 1er janvier dernier. Le choix du slogan « entre Cèze et Ardèche », en est une illustration, « car d’après toutes les études, l’Ardèche est connue au delà de nos frontières, alors que la Cèze ne l’est pas encore assez », poursuit la directrice.

Alors sur ce site, on trouve des informations pratiques mais on vend aussi le projet et son territoire. « On s’adresse aussi au plus néophyte des néophytes, qui ne connaît pas la région », ajoute Emily Pagès. Et pour rendre le gîte le plus attractif possible, l’Agglo déroule le tapis rouge au futur délégataire : « au début de la DSP, ce qui sera demandé à l’exploitant sera très modeste », lance Michel Coullomb. Concrètement : la redevance dont devra s’acquitter l’exploitant envers l’Agglo sera proche voire égale à zéro lors des trois premières années des cinq que comptera la DSP. « L’idée est de ne pas freiner le développement dès le début mais de prendre le temps de mettre les choses en place », justifie Emily Pagès.

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 12 janvier 2018, et le nom du délégataire devra être connu fin mars. Une désignation tardive, compte tenu du calendrier de l’ouverture du gîte, avant le début de la saison estivale. Le maître mot d’une candidature réussie sevrait donc être, de l’aveu même des élus, l’anticipation. Un candidat averti en vaut deux.

Toutes les informations sont ici.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

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