Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 22.05.2018 - veronique-palomar - 2 min  - vu 843 fois

LE 7H50 de Jacques Olivier Liby : "nous sommes à l'écoute de cette ville"

Hier était remis le 14e Prix Hemingway, au Musée des cultures taurines
Le président des Avocats du Diable, Jacques-Olivier Liby a présenté le nouvel opus de la manifestation à la presse (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

Jacques Olivier Liby avec José Luis Valdès Belmar, lauréat de la 14e édition du Prix Hemingway (photo Jean-Pierre Palomar)

L'occasion de revenir avec Jacques-Olivier Liby, le président des Avocats du Diable, sur une actualité riche en émotions et en événements ainsi que sur cette Feria de Pentecôte 2018 qui vient de s'achever.

Dimanche le Prix du Ruedo Newton a échu aux Avocats du Diable. Pouvez-vous nous en dire plus sur cette distinction ?

Ce prix a été créé par le Club taurin Paul Ricard de Paris. Présidé par Philippe Soudée, le Ruedo Newton a été créé il y a 7 ans et je suis un des membres fondateurs et membre du jury. Chaque année, j'abandonne ma voix (ne pouvant être juge et partie, NDR). L'an dernier, le prix a été remporté par Happycionado de Mathieu Vangelisti, qui fait la promotion de l'art taurin auprès du jeune public. Cette année, le prix va aux Avocats du diable pour la gratuité en ligne du recueil de toutes les nouvelles lauréates depuis la création du prix. En 8 mois à peine, il compte 35 000 téléchargements et au moins autant de lectures en ligne. Ce qui en fait le livre taurin le plus consulté. Il est disponible soit entièrement en Français soit en Espagnol. Dès maintenant, vous pouvez avoir accès à la version actualisée de la nouvelle de cette année sur lesavocatsdudiable.tumblr.com.  

Les Avocats du Diable semblent se porter mieux que jamais …

Nous avons 18 ans d'existence et sommes en plein crise de croissance. J'ai le sentiment que c'est comme quand on monte une mayonnaise ou une chantilly : il y a un moment où l'on sent que ça commence à prendre vraiment. Cette année, avec le Quart d'heure nîmois, nous avons donné le coup d'envoi à une série d'événements rassembleurs. Et j'ai vraiment l'impression qu'aujourd'hui les Nîmois se sont emparés de ce prix. Bien sûr, dans l'avenir, il y aura des changements, comme le renforcement des métissages culturels par exemple. Cette année, nous avons un millésime exceptionnel, pluriculturel, de styles et d'inspirations très différents. Le prix Hemingway exige que l'on ait des yeux pour lire, même parfois entre les lignes. Mais il sollicite aussi l'ouïe car il faut être à l'écoute. Et nous sommes à l'écoute de cette ville de Nîmes. C'est sans doute pour cela qu'elle s'approprie Le prix Hemingway aujourd'hui.

Quelques mots sur cette Feria 2018 qui s'achève…

Malgré les inquiétudes de tous avant qu'elle commence, je l'ai trouvée très réussie. D'ailleurs, elle a démarré une semaine avant la date avec le passage en ligue1 du Nîmes Olympique. Un coup d'envoi heureux qui a donné le ton aux festivités. En dehors des arènes, une belle ferveur populaire, une ambiance vraiment conviviale et sans violence. Dans les arènes, Simons Casas a réussi sa Feria. Il y a eu de l'émotion : l'estocade de Juan Bautista, le changement de main à genoux de Sebastien Castella, les adieux de Juan Jose Padilla… Un torero s'en va, un autre arrive. Je pense à Rafi Raucoule, dont le grand-père s'occupait du backstage dans l'arène et qui lui se trouve au centre aujourd'hui et semble aller vers le meilleur…

Propos recueillis par Véronique Palomar

Véronique Palomar

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