NÎMES MÉTROPOLE Plus de 200 salariés de La Saur manifestent

Ce matin, les salariés de La Saur ont alerté sur « la perte des 250 emplois » qu’occasionnerait la reprise du marché public de l'eau par la société Véolia.
Eux-aussi ont des gilets jaunes, mais ne manifestent pas contre la hausse des prix du carburant… Tôt ce matin, 250 salariés de La Saur (selon les organisateurs) se sont rassemblés devant le Colisée, siège de Nîmes métropole. Le motif de leur grogne ? Le probable changement de délégataire pour la gestion de l’eau de l'Agglo, qui devrait être annoncé cet après-midi.
250 salariés sur le carreau
À Nîmes, ce nouveau marché public (200 M€ sur 8 ans) est un petit événement, le contrat n’ayant pas été renouvelé depuis 48 ans. Selon nos sources, c’est l'entreprise Véolia qui reprendrait la gestion dès 2020. De quoi inquiéter quelques élus communautaires mais aussi les salariés de La Saur, actuelle détentrice du juteux marché.
« Véolia prévoit de ne reprendre que 100 salariés sur les 350, s’inquiète Daniel Aycart, secrétaire du comité d’entreprise Vallée du Rhône. Il s’agit des salariés qui sont sur le terrain. Les 250 autres sont les fonctions supports comme le personnel d’encadrement, les responsables clientèles, ceux du centre de formation. »
Si le changement de délégataire est effectif « ces salariés seront être mutés à Toulouse ou à Lyon avec la perte de salaire de leur conjoint. Ceux qui refusent seront licenciés », complète Didier Deloffre, représentant des salariés de La Saur.
Les séquelles de Cash Investigation
Ce qui dérange le plus les salariés, c'est que les offres des deux entreprises « sont sensiblement les mêmes. Alors pourquoi choisir une entreprise qui n’accepte de reprendre que 100 salariés ? », s'indigne Didier Deloffre.
Peut-être pour permettre au président Centriste de Nîmes métropole, Yvan Lachaud, de tourner la page du catastrophique reportage de Cash Investigation (France 2) sur la gestion de l’eau à Nîmes ? Un reportage qui a révélé, qu’à Nîmes, un litre d’eau sur trois est perdu entre le prélèvement et le robinet, soit une perte de 9,4 M€ par an.
« Ce sont aux élus de contrôler les sociétés qui assurent des services publics. Nous, nous défendons l’emploi dans un département qui connaît l’un des plus forts taux de chômage de France », conclut Deloffre, pour qui Yvan Lachaud est « le fossoyeur du Gard. »
Coralie Mollaret
coralie.mollaret@objectifgard.com
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