NÎMES OLYMPIQUE Le dossier Aribi dans l’impasse
Le divorce semble consommé entre le Nîmes Olympique et Karim Aribi, mais en l’absence d’accord, les deux parties restent perdantes.
Il était arrivé en octobre 2020, en provenance de l’Étoile du Sahel avec qu'il avait marqué 12 buts en 49 matchs. Neuf mois plus tard, l’attaquant algérien n’a participé qu’à 13 rencontres de Ligue 1 la saison dernière avec seulement deux titularisations. Une présence de 285 minutes sur le terrain bien insuffisante. L’intersaison n’a rien arrangée à la situation du joueur de 27 ans, puisque le Nîmes Olympique ne semble plus compter sur lui.
« On lui a offert d’être considéré comme un membre à part entière du groupe»
« Nous sommes ouvert à un départ avec des conditions à définir », confirme-t-on au club. D’autant que selon le NO le joueur s’est exclu par son attitude : « On lui a offert d’être considéré comme un membre à part entière du groupe. Il a accepté mais ça n’a tenu que cinq jours, jusqu’à ce qu’il renonce et de ce fait il est écarté. Sans oublier qu’il est arrivé avec cinq jours de retard à la reprise. »
« Certains se moquaient de lui et d’autres ne lui disaient même pas bonjour »
Mais du côté du joueur, la vision des choses est bien différente. « Contrairement à d’autres joueurs qui ne sont pas rentrés tout de suite de vacances, pour Karim, nous avons tenu le club au courant par mail », explique une source qui affirme que Karim Aribi n’a pas été bien intégré dans la groupe nîmois : « Il est arrivé avec la Covid et sa femme n’a pas pu le rejoindre en France. Il ne parlait pas la langue et certains se moquaient de lui et d’autres ne lui disaient même pas bonjour ».
Un grand club africain comme porte de secours ?
Selon un proche du joueur, le club Portugais de Gil Vicente (Ligue 1 portugaise) était intéressé par l’international algérien dès le mercato d’hiver, mais le NO aurait refusé de s’en séparer. Toujours d’après l’entourage du joueur, c’est dernièrement un grand club africain qui aurait consenti à prendre le Crocodile en prêt avec une option d’achat à 800 000€. « Mais nous n’avons pas de réponse du club nîmois qui attend toujours l’aval du président. Ce dernier est semble-t-il injoignable pour se prononcer sur le dossier de Karim, mais pas sur ceux de Meling et Ripart », explique une personne proche de l’attaquant.
La ligne rouge a été franchie entre les deux parties et, en l’état actuel des choses, tout le monde est perdant. Le joueur est privé de temps de jeu et de compétition et le club continue à payer son salaire. La séparation définitive semble inévitable à l’heure où l’affectif nîmois est en manque d’attaquants.
Norman Jardin