Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 26.09.2018 - philippe-gavillet-de-peney - 3 min  - vu 481 fois

USAM Au bout du suspense, Nîmes arrache le nul !

Les Nîmois ont tenu la dragée haute au PSG et sa constellation de champions du monde en arrachant au forceps un probant match nul dans les dernières secondes (28-28).
Desbonnet a fait bien des misères aux Parisiens (Photo : Yannick Pons)

Pour cette 4e journée de championnat c'est ni plus ni moins que le Paris-Saint-Germain, quadruple champion de France consécutif et champion en titre qui était au menu de l'Usam.

On allait voir ce qu'on allait voir ! Invaincus depuis le début de la saison, les Nîmois étaient bien décidés à faire bégayer l'histoire en réitérant leur exploit de la saison passée et la victoire (26-24).

Desbonnet se mettait en confiance avec un premier arrêt dès l'entame. Un augure favorable que Salou prenait à son compte en ouvrant le score (1-0. 2e). Brasseleur s'essayait de loin mais trouvait Omeyer sur la trajectoire (3e). Salou, le "Massif Central" gardois était exclu pour 2 minutes dès la 3e... Gérard profitait d'un jet de sept mètres pour doubler la mise dans un début de match peu prolifique où les défenses prenaient régulièrement le pas sur les attaques (2-0. 6e).

Gérard se chauffait le bras au penalty (3-1. 7e) avant qu'une roucoulette de Brasseleur offre à Nîmes un premier break dans un Parnasse plein jusqu'aux cintres (3 200 spectateurs). Les Nîmois faisaient largement jeu égal avec leur prestigieux rival en répondant au défi physique (5-2. 9e). Nyateu trouvait le passage dans la défense parisienne et y allait de son petit but (6-3. 11e).

Paris et ses géants ne s'attendaient certainement pas à une aussi féroce résistance des locaux qui gardaient le cap en dépit de certaines décisions arbitrales pas vraiment en leur faveur (7-4. 13e).

Sanad et ses partenaires ont délivré une prestation de haut niveau face au PSG (Photo : Yannick Pons)

Une histoire de penaltys...

Après un 0-3, Franck Maurice réclamait un temps-mort histoire de recadrer ses protégés qui voyaient Karabatic et sa meute leur aboyer dans les mollets (7-6. 17e). La mise au point faisait son effet et c'était reparti pour un tour (9-7. 19e). Desbonnet sortait un penalty fort à propos (22e) avant de s'incliner dans la minute suivante sur le même exercice de style face à Hansen (9-8. 22e). Gérard (3/4) envoyait la réponse du berger à la bergère (10-9. 25e).

Paris revenait pour la premier fois à parité sur un tir de Remili (10-10. 26e). Tout était à refaire... Le pistolero Prandi actionnait sa gâchette mais Paris rendait coup pour coup (11-11. 30e).

Comme en première mi-temps, dès la reprise, le "Géant vert" Salou était invité par l'arbitre à aller s'essuyer le short sur le banc de touche pour 2 minutes... Paris en profitait pour prendre les devants (11-8. 32e). Gérard gardait la main chaude sur les jets de sept mètres (6/7) et la Green Team s'accrochait (14-16. 36e).

Desbonnet écœurait les tireurs parisiens sur... penalty et Tobie redonnait des couleurs aux Vert (16-17. 39e). Nîmes revenait à l'étale (18-18. 40e) et le Parnasse poussait les siens dans un boucan d'enfer. Le mano a mano ne baissait pas d'intensité (20-20. 45e) et chaque possession de balle donnait lieu à une partie d'échec mûrement réfléchie. Résultat : le compteur hoquetait péniblement à un rythme de sénateur. Nîmes reprenait la barre et le gouvernail (22-21. 48e) sur un nouveau... penalty de qui vous savez !

Nîmes tient tête aux Parisiens

Mais Paris jouait les cabochard et ne lâchait pas l'affaire non plus (23-23. 51e). S'entamait un chassé-croisé dont on ne pouvait pas prédire l'issue. Rebichon faisait le turbin au gardien parisien Corrales et les Nîmois repassaient devant (26-25. 55e). L'épilogue sentait la poudre ! Menés d'une unité à 2 minutes du terme, les Nîmois égalisaient sur un missile lointain de Prandi (27-27) avant de concéder un nouveau but de Remili (27-28) !

La dernière possession de balle était nîmoise. Trente secondes à jouer et Salou égalisait 28-28 ! Revenus du Diable Vauvert, les Vert pouvaient entamer une joyeuse sarabande et saluer un Parnasse aux anges. Le Petit Poucet avait fait mieux que résister à l'ogre parisien et reste invaincu. Au suivant...

Philippe GAVILLET de PENEY

Philippe Gavillet de Peney

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio