ALÈS Marie Claude Albaladéjo veut mettre un terme "aux rumeurs malveillantes dont l'ACA fait l'objet"
Après la polémique lancée à la parution de l'article "Le revers des Médailles" dans le journal le Monde (voir notre article : L’Alès Cévennes Athlétisme, un scandale entre dopage et politique), Marie Claude Albaladéjo adresse un droit de réponse au journal dans lequel elle se défend et défend son club et ses athlètes.
Marie-Claude Albaladéjo présidente de l'ACA a envoyé un droit de réponse envoyé au journal "Le Monde" "suite à "l'article qui a clairement eu pour objet de discréditer l'Alès Cévennes Athlétisme" dit-elle. ... A propos des athlètes qui se seraient soustraits au contrôle, elle explique : "Contrairement aux dires de Monsieur Max Fougery,... bien que n’ayant pas souhaité participer à la course, Mohamed El Hachimi s’est volontairement soumis aux examens urinaires et sanguins réalisés par l’A.F.L.D. En atteste le « procès-verbal de contrôle » établi à cette occasion.... Mohamed Moustaoui, lui, a simplement refusé de courir - droit le plus strict - suite à un désaccord avec l’organisateur portant sur le montant du remboursement de ses frais de déplacement."
"Je démissionnerai"
Marie-Claude Albaladéjo poursuit : "Il est légitime de s’interroger tant sur la date de parution de l’article, soit près d’un mois après le contrôle du 19 janvier 2014 et à deux semaines du championnat de France de Cross-Country 2014. Il l’est tout autant sur l’énoncé pêle-mêle et accrocheur du prétendu dopage, du club sali, des athlètes visés à tort, de ma personne pointée, des municipales. Néanmoins, afin de prévenir tout conflit d’intérêt, je me suis d’ores et déjà fermement et définitivement engagée à démissionner si je venais à occuper une fonction publique."
"Une attaque politique"
Tout en réfléchissant aux suites judiciaires à donner à cette affaire, la présidente a d’ores et déjà obtenue une audience auprès du Président de la F.F.A. afin de mettre un terme "aux rumeurs malveillantes dont l’A.C.A. fait l’objet" . Elle rappelle qu'en effet, seuls les organes disciplinaires de la F.F.A. ont compétence pour statuer sur l’existence supposée d’une infraction aux règles antidopage, et prononcer le cas échéant une sanction disciplinaire. "Or, aucune procédure de cet ordre n’a été diligentée à l’égard de M Moustaoui et ne l’est à l’encontre de Monsieur El Hachimi. Dès lors, l’article publié le 15 février 2014 apparaît comme une vaine tentative de désarçonner une adversaire politique dont le seul tort, outre d’être membre active de l’opposition, est d’avoir su déjouer les pronostics en menant le club de cross-country qu’elle préside au plus haut niveau." conclut la présidente.
Le malaise subsiste
Il n'est pas sûr que cette dernière remarque ne relance pas les polémiques, outre les soupçons de dopage c'est en effet la politique de recrutement du club qui a été mise en cause par ailleurs. Les détracteurs du club, pour la plupart des anciens sportifs qui ont choisi "d'enlever le maillot" continuant d'appuyer le fait que le "climat" et "l'éthique" du club ont considérablement évolué avec la présidence du couple Albaladéjo. Pour eux les réponses techniques et administratives aux questions posées ne pourront circonscrire le ressenti douloureux qui les habite.