CENDRAS Un broyeur de végétaux en action aux Jardins du Galeizon
L’association Les Jardins du Galeizon, qui œuvre à la réinsertion des personnes éloignées de l’emploi, vient de se doter d’un broyeur de végétaux pour ses chantiers d’utilité sociale.
Chaque année, environ 18 salariés passent par les Jardins du Galeizon à Cendras. Depuis 2006, cette association permet aux publics en difficulté d’acquérir une expérience dans la gestion et l’amélioration des espaces naturels lors de chantiers d’insertion, mais surtout, de bénéficier d’un accompagnement pour définir un projet professionnel. « Nous accueillons des personnes de tous les âges qui touchent le RSA, mais aussi des jeunes de 18 à 25 ans. Le but est de les amener vers la formation ou l’emploi », souligne Patricia Brunelli, la directrice. Recrutés sur plusieurs mois en contrat à durée déterminée d’insertion (CDDI), ils effectuent différentes tâches : du débroussaillage à la petite maçonnerie, en passant par l’abattage forestier, le nettoyage des berges, etc. Depuis l’été 2017, l’association propose également de débroussailler les terrains des particuliers, mais uniquement dans le cadre de la lutte contre les incendies.
Au final, toutes ces activités entraînent des sommes importantes de déchets pas toujours faciles à éliminer. « Les déchetteries n’acceptent plus les grosses quantités », précise Olivier Bireaud, trésorier des Jardins du Galeizon. Devant ce constat, l’association a eu l’idée d’acquérir une machine très utile : un broyeur de végétaux. Comme son nom l’indique, cet outil broie les déchets verts (des branches d’arbres par exemple) et les restitue en copeaux, permettant ainsi d’être valorisés « pour du paillage ou du compost ». Acquis en juin auprès de l’entreprise cendrasienne de motoculture Remos, cet équipement a coûté 20 000€, cofinancés par l’association, le Groupe d’action locale (GAL) Cévennes et l’État. Un investissement de taille, mais qui va permettre aux salariés de l’association de gérer et valoriser eux-mêmes leurs déchets, tout en assimilant de nouvelles compétences.
Élodie Boschet