Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 26.08.2014 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 168 fois

CHRISTIAN BOURQUIN Après Georges Frêche, la région de nouveau frappée en plein coeur

A 17 heures, les proches de Christian Bourquin lui ont rendu un émouvant hommage dans le hall du conseil régional. Photo : Coralie Mollaret / Objectif Gard

Les voilà de nouveau réunis à Montpellier, dans le hall du conseil régional du Languedoc Roussillon. Derrière les jaillissements de la fontaine du Lez, des centaines de personnes, fonctionnaires de la collectivité, élus de l'Hérault et départements voisins comme le président du conseil général du Gard Damien Alary ou Jean-Christian Rey maire de Bagnols, subissent comme une malédiction, la disparition de Christian Bourquin, quatre ans après celle de Georges Frêche.

La gorge nouée, les yeux brillants… Ils restent silencieux comme si dans leur esprit se rejouait le film d'une première rencontre ou d'une amusante anecdote. "Oh, Christian aimait la pétanque, mais c'était un mauvais perdant", se souvient Jacqueline, membre de l'association Georges Frêche dont Christian Bourquin faisait partie. Cet ancien maire, président du conseil général, député, sénateur et président du conseil régional aura consacré plus de 30 ans à servir les autres. Dans le Gard, certains se souviendront de Christian Bourquin pour sa politique en direction des lycées, pour le TER à 1 euros lancé par Frêche et pérénisé par Christian Bourquin, sans compter les nombreux projets qu'il a contribué à financer…

"C'était un homme doux, accessible et disponible", explique Fabienne avant de fondre en larmes. "C'était surtout un homme combatif qui s'est battu contre la maladie", glisse Jean-Baptiste, qui vient de laisser un mot sur un livret rouge mis à disposition par le conseil régional. Derrière les tables disposées pour accueillir ces témoignages, la file d'attente est longue. Et malgré son passé judiciaire, beaucoup garderons en mémoire cet "homme tenace", aux "convictions chevillées au corps" qu'était Christian Bourquin. Avant de s'éteindre, l'élu socialiste s'était lancé dans la bataille contre la fusion du Languedoc à  Midi Pyrénées, prévue par sa famille politique. Depuis l'hôtel de la région, où trône fièrement une pancarte : "Oui à la région Languedoc Roussillon", son dernier combat raisonne plus que jamais dans le silence assourdissant de sa disparition…

Coralie Mollaret

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