Publié il y a 5 h - Mise à jour le 29.04.2025 - CC - 2 min  - vu 499 fois

GARD Sabrina Jean (CPME) : "Arrêter de compliquer la vie de ceux qui travaillent"

sabrina jean cpme

Sabrina Jean

- Photo CPME Gard

La présidente de la CPME du Gard, Sabrina Jean, réagit après que des boulangeries et fleuristes aient reçu des amendes pour avoir fait travailler leurs salariés un 1ᵉʳ mai.

Si le 1ᵉʳ mai est inscrit comme un jour chômé où personne ne travaille, depuis toujours des boulangeries et fleuristes faisaient travailler leur personnel en ce jour férié. Les gens ont évidemment besoin de pain et surtout ont conservé la tradition d'acheter un brin de muguet, en priorité chez un fleuriste. À deux jours du 1ᵉʳ mai, la possibilité de voir ces métiers travailler fait polémique après des amendes versées par l'inspection du travail à certaines entreprises.

La CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises) du Gard a décidé de réagir ce mardi matin et dans un premier temps "rappelle avec force que travailler ce jour-là doit rester un choix libre. Dans un contexte où chaque journée d'activité compte, il est vital de soutenir ceux qui souhaitent ouvrir leurs portes, en particulier dans des secteurs essentiels à la vie locale, notamment les boulangers et les fleuristes du Gard."

"Cette journée représente un enjeu économique majeur"

Sabrina Jean, présidente de la CPME Gard, s’insurge : "Nos boulangers, nos fleuristes, incarnent l’âme de nos centres-villes et de nos villages partout dans le Gard. Le 1ᵉʳ mai est pour eux une journée d'activité capitale : ils répondent à une demande forte et participent pleinement à l'animation de notre territoire. Leur liberté d’exercer leur métier doit être défendue sans ambiguïté. Il est temps d'arrêter de compliquer la vie de ceux qui travaillent."

Xavier Douais, vice-président commerce de la CPME nationale, appuie ce message : "Le 1ᵉʳ mai, ceux qui choisissent de travailler doivent être soutenus, non stigmatisés. Dans des métiers comme ceux de la boulangerie et de la fleuristerie, cette journée représente un enjeu économique majeur. Respecter leur engagement, c’est aussi construire une économie de proximité plus forte, plus résiliente, plus libre."

La CPME Gard rappelle que travailler le 1ᵉʳ mai repose sur trois principes fondamentaux : le respect du volontariat des salariés, la protection assurée par le droit du travail et la liberté d'entreprendre, moteur de l'économie locale. "À l'heure où notre tissu économique a besoin de souplesse et de reconnaissance, la CPME Gard continuera d'être la voix ferme et constructive des entrepreneurs du Gard", conclu le syndicat.

CC

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