LANGUEDOC L'emploi repart à la hausse si l'on en croit l'Urssaf
En Occitanie, les effectifs salariés progressent au premier trimestre 2022, mais le rythme des créations de postes ralentit. L’ex-région Languedoc-Roussillon a cependant une dynamique remarquable.
Malgré un contexte général dégradé en ce début d’année, les effectifs salariés du secteur privé continuent d’augmenter en Occitanie au premier trimestre. L’emploi salarié progresse de 0,5 % sur trois mois, soit 7 400 postes créés. Toutefois, le rythme des créations de postes ralentit ce trimestre dans la région Occitanie. Fin mars 2022, la région compte 50 000 postes de travail supplémentaires par rapport à fin 2019, avant le début de la crise sanitaire, soit une hausse de 3,5 % sur la période.
Au premier trimestre 2022, avec plus de 33 500 poste créés depuis le dernier trimestre 2019, l'évolution des effectifs salariés en Languedoc-Roussillon, tout comme l'évolution de la masse salariale, sont nettement supérieures par rapport aux autres régions françaises. Le seul département du Gard compte 7 060 emplois supplémentaires soit une augmentation de 4,9 %. Sur la totalité de l'ancienne région on ne dénombre "que" 15 420 CDI sur cette une période d'un an, de mai 2021 à mai 2022, en hausse de 8 %.
Au premier trimestre 2022, la croissance des effectifs salariés du privé ralentit dans le Gard avec un petit +0,5 % sur trois mois après +1,2 %. Sur un an, l’emploi croît de 3,9 %, soit 5 650 créations de postes. Au premier trimestre 2022, le niveau des effectifs gardois dépasse de 4,9 % son niveau d’avant-crise, en 2019.
Toujours au premier trimestre, l’emploi poursuit sa hausse dans le secteur tertiaire hors intérim (+0,8 %) grâce aux filières hébergement et restauration qui restent les secteurs les plus dynamiques (+1,6 % sur trois mois). Les effectifs repartent à la hausse dans les autres services (+0,7%). Dans l’industrie, les effectifs salariés progressent quant à eux de 0,3 %. En revanche, l’emploi stagne ce trimestre dans la construction et diminue dans l’intérim (-4,5 %). Cependant, le niveau des effectifs salariés demeure supérieur à celui d’avant-crise dans tous les grands secteurs d’activité.