MARCOULE L’Institut Européen d’Hydrométallurgie, une première européenne, est sur les rails
L’accord a été signé jeudi après-midi lors de l’inauguration du parc régional d’activités économiques Marcel Boiteux, à Marcoule.
« Un partenariat majeur, pour Christophe Behar, directeur du pôle énergie nucléaire du CEA, autour d’un projet d’innovation générateur d’activité et d’emploi. »
Un site unique en Europe
L’Institut Européen d’Hydrométallurgie (IEH), structure unique en Europe qui sera basée sur le PRAE, permettra la récupération des terres rares, que ce soit dans les minerais ou les déchets technologiques. L’enjeu est de taille : les terres rares, qui entrent dans la fabrication des produits de haute technologie, sont très coûteuses et produites principalement en Chine.
Le président de l’agglo Jean-Christian Rey ne s’y est d’ailleurs pas trompé : « très rapidement, les acteurs locaux ont compris l’importance de l’IEH pour ce territoire. »
Il faut dire que le territoire se prête à l’industrie de pointe, comme l’a relevé Christophe Behar : « L’IEH valorisera les compétences acquises ici dans le nucléaire. »
« On mise sur le futur »
Le président de la région Languedoc-Roussillon Christian Bourquin a quant à lui affirmé qu’avec cet institut, « on mise sur le futur. Notre région est en plein devenir. Le PRAE Marcel Boiteux et l’IEH seront deux moteurs essentiels du développement de ce territoire. »
Et Christian Bourquin de se féliciter que « ce qui a été dit a été fait » au niveau du partenariat avec le CEA, avant d’affirmer : « et nous irons plus loin. »
Le partenariat entre la région et le CEA comprend la création d’une plateforme bas débit avec un bâtiment de 2000 mètres carrés, équipé de laboratoires de développement pour une enveloppe estimée à 8,5 millions d’euros, ainsi que la réalisation des études d’une plateforme haut débit pour 1,5 million d’euros.
La mise en service de l’IEH est prévue pour le premier semestre 2016. A terme, une cinquantaine d’emplois nouveaux seront créés.
Thierry ALLARD