Picasa"J'avais l'idée derrière la tête depuis plusieurs mois. Au fur et à mesure que l'association Tous pour Nîmes et son agglomération a gagné en audience - 450 adhérents ou sympathisants à ce jour - mes amis m'ont demandé que je me livre un peu plus qu'à l'ordinaire, que les Nîmois(es) fassent plus ample connaissance avec moi,  avec mon parcours, mes idéaux, mes convictions... En toute transparence et sincérité. J'estime que ce n'est pas incongru lorsque l'on prétend occuper des fonctions de premier plan". Ce propos s'est inscrit en filigrane de la présentation, mercredi soir au siège de Tous pour Nîmes et son agglomération, 51, rue de la République, du livre Nîmes 2014. Ensemble demain que Jean-Paul Boré, conseiller régional Languedoc-Roussillon, vient de publier à compte d'auteur (122 pages. 5 €). Avec deux préfaces signées, pour l'une, de Sophie Carrière, 35 ans, présidente du collectif  TPNA, pour l'autre, de l'économiste Jean Matouk, vice-président de TPNA.

Comparant la rédaction de ce bouquin à la validation des acquis de son expérience qu'il avait effectuée en 2001 et qui l'avait obligée à se retourner sur son existence pour en établir l'itinéraire, jalonné de souvenirs, de rencontres et d'événements, mais aussi d'engagements, d'indignations et de combats, Jean-Paul Boré établit avec une précision toute horlogère la chronologie de son parcours. De son enfance à l'homme qu'il est devenu. Du gamin dont le père fut déporté, au militant syndical (CGT) et politique (PCF) qui préféra, parfois, se démettre que se soumettre. "Ce n'est pas un livre programme, c'est un état des lieux de mes convictions, de mes engagements. Le programme définitif de notre association ne sera d'ailleurs défini que le samedi 15 juin prochain, à l'issue d'un séminaire à Saint-Vincent-de-Paul où toutes les commissions thématiques de TPNA (urbanisme, logement, sécurité, environnement, transports, commerce, solidarité....) rendront compte de leurs travaux. C'est à cet instant que nous validerons en collégialité les grandes lignes d'un projet pour une ville rassemblée et solidaire", commente Jean-Paul Boré, qui ne fait pas mystère de sa volonté de compter sur l'échiquier politique local. Dans la perspective des Municipales du printemps prochain.

"Notre démarche s'inscrit toutefois dans un environnement particulier. Nous constituons un rassemblement, sans nous préoccuper de savoir pour qui votent nos adhérents. Nous sommes hors-parti, déterminés à ne servir que l'intérêt général, en allant au-delà des clivages habituels. En ouvrant à droite, Alain Clary et Emile Jourdan nous avaient montré la voie à suivre, nous en étions sortis valorisés. C'est celle-ci que nous entendons emprunter", ajoute Jean-Paul Boré. Reste à savoir, toutefois, qui acceptera de cheminer avec lui sur la route du rassemblement conduisant à l'hôtel de ville de Nîmes. "Nous tenons à disposition le travail que nous avons accompli ces deux dernières années, mais pas pour quelques places sur une liste concurrente. Il faut arrêter d'imaginer que nous avons fait des centaines de réunions, de consultations, d'entretiens avec les habitants pour glaner quelques places sur une liste ! Ce que nous proposons, c'est l'union de toute la gauche dès le premier tour autour d'un projet. On ne s'inscrit pas autour d'un parti, d'un homme ou d'une femme, d'un syndicat... mais autour d'un programme. Le contraire équivaudrait à mettre les boeufs avant la charrue. S'il n'y a pas une liste unique dès le premier tour - une liste où notre collectif et ses propositions seraient respectés - nous prendrons nos responsabilités". Nul besoin de lire entre les lignes pour deviner que TPNA jouerait alors les trouble-fête.

(Dans une prochaine parution, nous reviendrons plus en détails sur le livre Nîmes 2014, Ensemble demain).