NÎMES EN FERIA Trois questions à l'adjoint aficionado Laurent Burgoa
C'est bien connu, l'adjoint UMP au maire est un bon vivant à l'afición prononcée… Alors, comme chaque année, Laurent Burgoa s'apprête à vivre d'intenses émotions entre bodegas survoltées et fougueux anticorridas.
Objectifgard Gard : La feria vient de débuter à Nîmes, comment vous l'appréhender ?
Laurent Burgoa : Pour moi le top départ sera ce soir aux Costirères. Une bodega avec des produits locaux que j'adore. La feria de Nîmes est la plus importante de France : plus d'un million de personnes viennent sur les trois jours. Moi, je vais dans les bodegas les jeudi et vendredi après les corridas, mais le week-end il y a trop de monde, alors on reste entre amis, on va chez les uns ou les autres. Et puis, je ne conduis pas durant la feria, je fais tout à pied, quant à vous dire combien de verre je bois je l'ignore mais je bois avec modération.
Objectif Gard : En comparaison, comment avez-vous vécu la feria d'Alès ?
Laurent Burgoa : Pour être honnête, je n'y suis allé que le samedi pour la corrida. J'ai regretté la manifestation des anticorridas qui nous ont contraints à passer en catimini dans les Arènes. C'est pénible. Je ne suis pas indigné mais en colère. D'ailleurs, j'ai envoyé une lettre au préfet du Gard. Je ne suis pas contre les manifestations, mais elles doivent respecter le cadre légal. Quand les syndicats manifestent, ils ont un parcours et si il ne le respectent pas, ils sont hors la loi. Je me battrai aux cotés des aficionados pour garantir nos droits car je rappelle que la corrida est légale !
Objectif Gard : A Nîmes serez-vous prêt à en découdre si un anticorrida vient vous chatouiller de trop près ?
Laurent Burgoa : Je suis pour débattre et pas me battre. Je suis un non violent ! L'année dernière, les anticorridas avaient jeté, sur moi et ma famille, des bouteilles d'eau en plastique. Je ne suis pas adepte de ces méthodes. Comme je vous l'ai dit, je ne suis pas contre les manifestations mais elles doivent respecter la loi, par exemple, Claire Starozinski le fait très bien alors que le CRAC est plus violent.
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Propros recueillis par Coralie Mollaret