NÎMES MÉTROPOLE L'ancien directeur général adjoint exerce son droit de réponse
Suite à nos publications, l'ancien directeur général adjoint de Nîmes Métropole a tenu à faire valoir son droit de réponse :
"Dans l’article objet du présent droit de réponse, il est d'abord indiqué :"Soupçonné d'avoir fait perdre 700 000 euros, (le DGA) a été démis publiquement de ses fonctions (...)". L'article poursuit: "Reçu avec son avocat, l’exécutif lui reprocherait d’avoir “laissé passer une erreur de 700 000 euros dans le budget” et d’avoir fait “de la rétention d’informations à l’égard de l’élu aux finances, Maurice Gaillard“. Toujours d’après ces mêmes sources, (le DGA) aurait bénéficié d’avantages personnels comme la réalisation, dans son logement de fonction, de travaux par les services du patrimoine de l’agglomération. Il aurait par ailleurs interdit à sa secrétaire de déclarer aux ressources humaines ses congés de 2013."
Je tiens à rétablir la vérité des faits car ces allégations sont fausses et nuisent à ma réputation. Il n’y a eu aucun travaux réalisés par Nîmes métropole dans le logement que j’occupe. Ceci a été confirmé en interne et par écrit par le Secrétaire Général de Nîmes Métropole qui est responsable de la gestion du bien sous l’autorité du Directeur-général des Services. Il est évident qu’un tel agissement serait une faute professionnelle et que des sanctions auraient été prises à mon égard, ce qui n’est pas le cas.
Je n’ai pas fait non plus fait perdre 700K€ à Nîmes Métropole comme peut le laisser suggérer la rédaction de l'article. Cette allégation semble faire un amalgame avec la modification d’une prévision d’emprunt de l’automne 2014, une simple écriture budgétaire qui n’a eu strictement aucune conséquence financière. Là aussi, si c’était vrai, il est évident qu’il s’agirait d’une faute professionnelle grave.
Par ailleurs, aucune rétention d’information à l’égard d’un quelconque élu ne peut sérieusement m'être reprochée. Les informations et documents demandés ont toujours été communiqués aux élus. J’ai eu l’occasion en particulier de vérifier auprès du vice-président aux finances avec lequel je travaille au quotidien qu’il partage totalement cette vision. S’il a eu une difficulté, c’est au sujet de son rôle dans les visas des bons de commande, mais cela n’est pas de mon ressort.
Il est également faux de prétendre que j’aurais interdit à ma secrétaire de donner mes dates de congés à la DRH. D’ailleurs, après avoir lu l’article d’Objectifs Gard, elle a tenu à confirmer au DGS que cette affirmation était sans fondement.
Ce qui est rassurant, c’est que le personnel et de nombreux élus ne s’y trompent pas et m’ont témoigné leur soutien et leur réprobation de cette démarche injuste. De plus, j’ai le soutien total de la Ville de Nîmes qui m’emploie à 75% et est opposée à cette décision comme vous en avez rendu-compte. Je tiens d’ailleurs à exprimer ma reconnaissance envers le Maire et son Directeur-général des services pour leur soutien constant et précieux dans ce moment difficile.
Je tiens à ce que ma probité ne soit pas mise en doute. J’ai donc déposé plainte contre X pour dénonciation calomnieuse.
S’agissant des motifs qui ont présidé à la décision du Président de mettre fin à mes fonctions de DGA, je me réserve la possibilité d’introduire un recours le moment venu".