Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 09.03.2017 - anthony-maurin - 2 min  - vu 484 fois

NÎMES Sanseverino, parrain de luxe des femmes gardoises

Sanseverino, Isabelle Fardoux-Jouve et Denis Bouad, ensemble pour célébrer les journées départementales des droits des femmes (Photo Anthony Maurin).

Isabelle Fardoux-Jouve, aujourd'hui conseillère départementale déléguée à la lutte contre les discriminations et à la promotion de l’égalité et de la laïcité mais autrefois plume du quotidien La Marseillaise, invitait le chanteur Sanseverino à célébrer la femme dans toute sa splendeur.

Quoi de mieux que la musique pour adoucir les moeurs? Le Département a bien flairé l'affaire. Pour fêter dignement les journées départementales des droits des femmes, Isabelle Fardoux-Jouve a fait jouer son réseau. Comme quoi, les journalistes font leur boulot... Amie du chanteur Sanseverino, elle a su charmer le drôle de serpent pour qu'il vienne siffler dans la cité des Antonin.

Un parrain de luxe, qui en plus de sa bonne humeur communicative, apportait dans ses valises quelques titres joués en concert privé devant des femmes victimes de violences. Une véritable belle opération, une action dénuée d'intérêt financier et emplie de beaux sentiments. Mais avant de se donner à fond sur la scène de l'Auditorium de la Maison du Département, Sanseverino, accompagné d'Isabelle Fardoux-Jouve et de Denis Bouad, Président du Conseil départemental, s'est rendu au Centre d'Information sur le Droit des Femmes et des Familles.

"La place de la femme dans la société est celle d'un citoyen, point à la ligne. Si elle veut amener le petit déjeuner à son homme qui est au lit, c'est son droit mais si elle ne le veut pas, c'est aussi son droit! Nous sommes en train de perdre les acquis et les droits qu'ont les femmes, c'est une régression due à la religion et à la politique, pas que l'éternel islam!" évoque Sanseverino qui ne s'est jamais vraiment engagé pour la cause mais qui, grâce à son parrainage gardois, fait bien plus que le premier pas.

Pour rester dans l'actualité tout en étant plus léger que le sujet initial, petite digression... Quand l'artiste joue, son pianiste n'est autre que Dominique Fillon, le frère cadet du François national. D'ailleurs, toujours dans l'actualité, Sanseverino fut aussi le président du comité de soutien de Jean-Luc Bennahmias, candidat à la primaire de la gauche. Mais revenons aux femmes et surtout à leurs droits qui sont mal en point.

"Les bien-pensants ne sont pas bons mais quoiqu'il arrive, on ne tape pas sur sa femme ou sa soeur! Il n'existe aucune excuse... Ce n'est pas plus tolérable qu'en 1318, à l'époque il y avait déjà des gars sympas. Aujourd'hui, on s'habitue à certains traits de caractère qui deviennent des vices. On ne proteste plus de suite donc tout se banalise, un peu comme piquer un Carambar" conclut le chanteur qui a laissé derrière son passage nîmois un sillon de bonheur.

Anthony Maurin

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