Les questions autour du Grand Débat continuent. Depuis ce lundi matin et jusqu'à demain, mardi 5 mars, la gare de Nîmes est devenue le nouveau lieu pour débattre. Deux étudiantes sont présentes pour encourager les passants à prendre part au débat sur quatre grands thèmes : la transition écologique, la fiscalité et les dépenses publiques, la démocratie et la citoyenneté, et l'organisation de l'Etat et des services publics.

Dans chaque département en France est organisé, depuis quelques jours, ces lieux d'échanges. Soit dans une gare, soit dans des bureaux de poste. Dans le Gard, c'est à la gare de Nîmes que cela se passe. Pendant deux jours, les passants vont pouvoir se renseigner et participer au Grand Débat. Deux étudiantes de Toulouse, sans étiquette politique, expliquent comment répondre au questionnaire : « tout le monde peut donner son avis, déclare Belén Laveder, une des deux animatrices du stand de proximité. Ce stand permet de toucher une plus large population. Pas seulement ceux qui sont politisés. Ici, tout le monde à la parole ».

« Expliquer la démarche du Grand Débat »

Joëlle Gras, la sous-préfète du Vigan et la référente départementale pour le Grand Débat National, était ce matin sur le stand. Elle est venue pour aider les deux étudiantes. « Je suis là pour accompagner la démarche. Je facilite la mise en place de ces réunions locales, affirme Joëlle Gras. Et je suis également l'interface avec le référent national. Ce stand est essentiel pour expliquer la démarche aux passants. Il a pour but d'élargir le spectre du public qui participe au Grand Débat. Il est important de rappeler que les débats locaux se termineront le 15 mars. »

Le stand de proximité est ouvert aujourd'hui jusqu'à 19h et demain, mardi 5 mars de 7h30 à 15h30.

Alexis Bargallo