SAZE 450 personnes ont marché et couru pour réaliser le rêve de Gaspard
Depuis huit ans, l'association villeneuvoise "Ton jour, ton rêve" récolte des fonds pour exaucer le rêve d'enfants porteurs de handicap ou atteints de maladie rare. Cette année, elle soutient Gaspard, jeune Pujaulin de 6 ans atteint d'une hypoplasie des nerfs optiques. Après avoir eu le bonheur d'aller à la neige, le garçon désire ardemment voyager en train.
La traditionnelle grande journée solidaire se tiendra à Pujaut le 3 juin pour engranger des fonds, avec plusieurs tournois de football et de rugby au programme. En attendant, un autre évènement festif s'est déroulé ce dimanche 19 mars, au matin, à Saze : une course solidaire. Trois parcours étaient possibles : course à pied de 10,5 km, marche nordique de 10,5 km ou marche de 7 km. "On a compté au total 450 personnes", se réjouit Yvan Latard, président de l'association "Ton jour, ton rêve".
C'est la première fois qu'une course est proposée dans le cadre des collectes de fonds de l'association. Didier Olivera, conseiller municipal à Saze, en a eu l'idée car le stade de la commune est trop petit pour accueillir les tournois sportifs chaque année. Mais la municipalité voulait aussi prendre sa part pour aider les enfants et a organisé cette course, aidée par les associations Tempo, Saz'bouge et la Gambade rochefortaise.
"On veut soutenir le village quand il y a une manifestation. En plus, c'est pour la bonne cause aujourd'hui", indique Christelle, qui a chaussé les baskets pour marcher ce dimanche. Les "mamans du rugby" du RCAGR (Rugby club Les Angles Gard rhodanien) étaient aussi présentes pour la marche, émues par l'histoire de Gaspard.
Très touchés, Valeriya et Grégory, les parents de Gaspard, ne s'attendaient pas à voir autant de monde. "C'est incroyable", lâchent-ils à l'unisson. Leur garçon a lui-même donné le départ des courses. "J'ai commencé le décompte à partir de 12, car c'est mon chiffre préféré. Il y a 12h dans une demi-journée", explique Gaspard, qui développe déjà un certain attrait pour les mathématiques. Plutôt que de tonitruer l'habituel "Partez" aux participants, il a lancé un long "Tchou", onomatopée clin d'œil à son rêve qu'il espère voir se réaliser très bientôt.
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