ÉCO STORY Développeur web, un métier transversal et touche à tout
Une entreprise qui compte aujourd’hui cinq développeurs et de nombreux projets dans des domaines très divers.
« Toutes les entreprises sont concernées »
« Tous les domaines d’activités sont concernés », explique le gérant d’IAS, Florian Eybraly, 35 ans. Venu de l’industrie, il a décidé il y a quelques années d’opérer un virage vers l’accompagnement à la transformation numérique des entreprises de tous les secteurs d’activité. Son équipe de développeurs a donc planché sur de nombreux projets, qui démontrent le côté touche à tout de ce métier : « on fait du réseau social, de la gestion hôtelière, de l’analyse de données de masse, de l’aide à la construction de maisons individuelles avec une aide au chiffrage, au suivi du projet et de la base client, un outil de gestion des ports de plaisance pour optimiser les taux de remplissage, un outil pour les centres de formations avec notamment une signature électronique d’émargement, un outil de visite à 360 degrés en réalité augmentée ou encore un outil de facturation automatisé », énumère le gérant. Florian Eybraly résume cette longue liste avec une phrase : « toutes les tâches répétitives peuvent être adaptées, et toutes les entreprises sont concernées. »
Effectivement, le métier de développeur ne concerne pas que les GAFAM californiens, et recouvre à la fois le développement d’une petite application simple comme d’une suite logicielle plus complexe. Le tout développé ici, en plein centre de Laudun, dans une maison de village aménagée en bureaux : « on développe sur mesure en interne », précise Florian Eybraly, qui compte sur une équipe de développeurs polyvalents.
« L’École va nous permettre de trouver les compétences en local »
« On est obligés de toucher à tout, surtout dans une entreprise de cette taille », explique Yoann Le Mouël, en charge des projets de développement chez IAS. Et par toucher à tout, on entend « le design, l’exploitation des données, leur sécurisation, l’optimisation de l’interface utilisateur, ce métier fait appel à beaucoup de compétences », abonde le gérant. C’est ce qui fait le charme de ce métier pour Yoann Le Mouël : « c’est ce qui me plaît le plus, cet aspect multidisciplinaire, l’informatique est tellement présente partout qu’on est amenés à découvrir des domaines et des sujets et qu’on ne peut pas s’ennuyer, il n’y a pas deux projets qui se ressemblent. » Et ce d’autant plus que le métier évolue à vitesse grand V, « d’ailleurs dans vingt ans le métier ne sera peut-être plus du tout le même qu’aujourd’hui », avance le développeur. Pour lui, un bon développeur doit donc faire preuve « d’une grande curiosité, d’une faible résistance au changement et ne doit jamais se reposer sur ses acquis. » En bref : évoluer avec son métier.
Un métier qui se développe, c’est le cas de le dire, ce qui justifie l’ouverture d’une École régionale du numérique dans le Gard rhodanien. Une nouvelle accueillie positivement par Florian Eybraly : « l’École va nous permettre de trouver les compétences en local, car pour l’heure il n’est pas évident de trouver des compétences dans ce métier. » Pour trouver les futurs talents, le gérant prend des apprentis développeurs depuis trois ans, « mais ils viennent tous d’Avignon et de Valence. » Alors il espère que cette nouvelle école permettra de faire éclore des profils du territoire.
D’autant qu’il en aura besoin : « nous avons pas mal de sollicitations, notamment dans l’industrie mais pas seulement, pour commencer à valoriser la donnée. » IAS vient de recruter un développeur spécialisé en cybersécurité pour renforcer son équipe, et compte notamment se renforcer sur l’aspect design. « Nous serons neuf à la fin de l’année », annonce le gérant d’une TPE en plein développement, à tous les sens du terme.
Pour aller plus loin :
Plus d’informations sur IAS ici.
Vous avez un projet de création ou de reprise d’entreprise ? L’Office des Entreprises de l’agglomération du Gard Rhodanien est situé à la Maison de l’Entreprise, rue Fernand-Jarrié à Bagnols. Il est ouvert du lundi au jeudi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30, et le vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h30. Plus d’informations sur le site internet de l’Office, au 04 66 79 38 00 et par mail à l’adresse suivante : contact.eco@gardrhodanien.com.