L’UEVM représente tous les métiers du négoce de la vigne jusqu’au verre. Les chefs de maison incarnent les personnalités de notre territoire. Via un communiqué de presse, elle fait savoir que la situation actuelle est plus que complexe.

Alors que la récolte 2024, historiquement basse, se termine et que la campagne d’arrachage débute, les maisons de négoce de l’ex-Languedoc-Roussillon sont solidaires de leurs partenaires producteurs qui affrontent des difficultés sans précédent.

« Nous partageons les constats et le même destin », affirme Jean-Claude Mas, président de l’UEVM. « Maintenant, il faut agir, chacun à notre échelle et en unissant nos efforts vers un même objectif ».

En effet, l’état des lieux est amer… Sur l’ancien Languedoc-Roussillon, premier vignoble de France, la confrontation permanente aux aléas climatiques est difficile à encaisser mais viennent s’ajouter d’autres enjeux.

Manque d’eau, érosion des rendements, hausse des coûts de production et des matières sèches, aléas logistiques et baisse de la consommation mondiale de vin…

La situation est grave. Les chefs de maisons du Languedoc-Roussillon vont poursuivre leurs engagements, aux côtés de leurs partenaires, pour trouver des solutions concrètes au quotidien.

Toutes les forces en présence doivent impérativement s’unir pour valoriser nos vins, créer de la valeur sur notre territoire, continuer d’enchanter nos paysages, valoriser et transmettre nos savoir-faire.

« Face à la complexité de la situation, nous devons proposer des solutions simples : identifier les vins attendus par les consommateurs, se coordonner pour les produire et bien les vendre », propose Jean-Claude Mas.

Le Languedoc-Roussillon produit des vins qui parlent aux consommateurs. Si aucun critère qualitatif n’a été défini par le dispositif d’arrachage, il est essentiel que chacun se responsabilise pour cibler les vignes qui n’atteignent pas les seuils de rentabilité nécessaires ou qui sont en inadéquation avec les attentes des consommateurs.

Un maillage du terrain est essentiel pour préserver le patrimoine viticole qui nous permettra de répondre aux demandes des consommateurs d’aujourd’hui et de demain.

« Au-delà de l’émotion et de la mobilisation pour faire face à la situation immédiate, l’UEVM et ses maisons s’investissent aussi pour l’avenir. Elles se positionnent en relai d’information pour protéger les parcelles qui correspondent à un marché. Et elles continueront leurs actions pour apporter la dimension économique et la vision de marché dans le contrat de filière vin de la Région Occitanie. »

Son objectif ? Faire vivre dignement les femmes et les hommes qui cultivent les vignes, pour magnifier nos paysages, transmettre aux générations futures leurs savoir-faire d’excellence et pour animer les territoires. Il est donc indispensable de construire une identité forte pour les vins que l’on produit et tous les acteurs de la filière sans oublier les décideurs publics peuvent construire ensemble ce projet.